Qijang, premier champ de gaz de schiste en Chine révèle, lors de la première phase, une découverte majeure dans le bassin du Sichuan.
Une découverte majeure
Qijang révèle cette découverte par Sinopec pour une réserve géologique de gaz prouvée de 145,968 milliards de mètres cubes. L’entreprise chinoise se trouvait dans le bassin du Sichuan lors de la première phase du gaz de schiste de Qijang.
Cette annonce constitue une avancée majeure, notamment dans le cadre du projet « Projet Deep Earth ». Qijang est le premier gisement de gaz de schiste découvert à des profondeurs oscillant entre 1900 et 4500 mètres. Par ailleurs, la région est une zone tectonique complexe.
Dans un contexte de grands défis en raison de la profondeur et du sol variable, Sinopec effectue de nombreux tests. 10.000 tests d’analyse en laboratoire intervenaient sur la carotte prélevée à 1320 mètres de profondeur. L’objectif est de connaître le processus de formation du bassin.
Une technologie de pointe
Sur Qijang, Sinopec recueille des données sismiques 3D de haute précision sur le gaz de schiste. Ces relevés couvrent une zone de 3662 kilomètres carrés dans le sud du Sichuan. L’entreprise innove dans le domaine des prédictions sismiques de gaz en profondeur.
Sinopec met au point une technologie de prévision sismique du gaz de schiste en prenant en compte le coefficient de pression. De plus, les mesures intègrent les variations de teneur en gaz et des prédictions des fractures. Ainsi, cela équivaut à effectuer un scanner des strates géologiques pour la prédiction.
La société chinoise élabore également une technologie de fracturation tridimensionnelle. Ainsi, Sinopec cherche à améliorer la production quotidienne de gaz de schiste du puits. À terme, l’entreprise espère atteindre 500.000 mètres cubes de gaz exploitable.