QatarEnergy a annoncé avoir sécurisé une licence d’exploration pour le bloc offshore Nzombo, situé dans les eaux profondes de la République du Congo. Cette attribution s’inscrit dans un contrat de partage de production signé avec les autorités congolaises, permettant à la compagnie qatarienne de détenir une participation de 35 % dans le projet.
Le bloc Nzombo est situé à environ 90 kilomètres au large de Pointe-Noire et couvre une superficie de 1 053 km², avec des profondeurs d’eau supérieures à 1 000 mètres. La société française TotalEnergies, via sa filiale congolaise, agira en tant qu’opérateur du bloc avec une part de 50 %, tandis que la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) détiendra les 15 % restants.
Une implantation stratégique en Afrique centrale
Cette opération marque une nouvelle étape dans l’expansion des activités d’exploration offshore de QatarEnergy en Afrique subsaharienne. Le bassin congolais est reconnu pour son potentiel en hydrocarbures, notamment en eaux profondes, où plusieurs découvertes significatives ont été réalisées ces dernières années.
La conclusion de ce contrat positionne QatarEnergy comme un acteur majeur dans le développement de nouveaux projets en Afrique centrale, tout en consolidant son partenariat stratégique avec TotalEnergies et les autorités locales.
Renforcement du portefeuille d’exploration en eaux profondes
L’obtention de cette licence s’inscrit dans la stratégie d’élargissement du portefeuille d’exploration de QatarEnergy à l’échelle mondiale, notamment dans des zones complexes sur le plan technique. Le groupe vise à diversifier ses actifs tout en accédant à des ressources à fort potentiel.
Le ministère congolais des Hydrocarbures a salué la signature de ce contrat, qui pourrait ouvrir la voie à de futurs investissements dans le secteur amont. Le projet reste à un stade préliminaire, et aucune estimation officielle de réserves n’a encore été communiquée.
Partenariat public-privé dans le secteur pétrolier congolais
La participation de la Société Nationale des Pétroles du Congo à hauteur de 15 % reflète la volonté du pays de maintenir un rôle actif dans le développement de ses ressources naturelles. Ce modèle de coopération public-privé est fréquemment utilisé dans les projets d’exploration pétrolière en Afrique.
La signature du contrat pourrait stimuler l’intérêt d’autres compagnies pétrolières internationales pour le marché congolais, à un moment où plusieurs pays de la région cherchent à maximiser la valeur de leurs ressources offshore.