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Qatar : discussions sur la sécurité énergétique et l’Iran

L'émir du Qatar se rendra en Iran et en Europe pour parler de la sécurité énergétique et de l'accord sur le nucléaire iranien

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L’émir du Qatar se rendra en Iran, en Allemagne, en Grande-Bretagne et dans d’autres États européens. Ce voyage permettra de discuter des efforts visant à relancer l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran et de la sécurité énergétique en Europe, a déclaré dimanche une source informée de la visite à Reuters.

Le Qatar a un rôle de premier plan

L’émir Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani est le dirigeant de l’un des principaux pays exportateurs de gaz naturel au monde. Il se rendra en Iran, puis effectuera une « visite approfondie de l’UE et du Royaume-Uni ». C’est ce que déclare la source, qui a requis l’anonymat car le voyage n’a pas encore été annoncé officiellement.

En outre, les discussions porteront principalement sur la manière de combler le fossé dans les négociations nucléaires, suspendues depuis mars. De plus, les visites permettront de parler du gaz naturel liquéfié et de la sécurité énergétique en Europe.

Les ressources du pays convoitées par l’Europe

L’Allemagne et d’autres pays européens ont cherché à renforcer leurs liens avec le Qatar dans le domaine de l’énergie. Dans le contexte de craintes pour l’approvisionnement et la hausse des prix à la suite de la guerre en Ukraine, l’Europe cherche des alternatives au gaz russe.

Toutefois, la plupart des volumes qataris sont bloqués dans des contrats à long terme. De plus, le ministre qatari de l’énergie est sceptique sur la capacité de l’Europe à se passer du gaz russe. Effectivement, il déclare qu’aucun pays n’avait la capacité de remplacer les fournitures de gaz russe à l’Europe par du gaz naturel liquéfié en cas de perturbation.

L’accord sur le nucléaire iranien

La source déclare que le voyage de l’émir du Qatar visait également à amener les parties du pacte nucléaire iranien vers « un nouveau terrain d’entente ».

En somme, les pourparlers indirects entre les États-Unis et l’Iran pour sauver l’accord sont dans l’impasse. En cause, l’insistance de Téhéran pour que Washington retire le Corps les gardiens de la révolution islamique de la liste des organisations terroristes étrangères des États-Unis.

Dans le cadre de cet accord, l’Iran a accepté de limiter son programme nucléaire en échange d’un allègement des sanctions. Pourtant, Washington s’est retiré de l’accord en 2018 et a réimposé les sanctions américaines. Par conséquent, Téhéran a riposté en violant progressivement les restrictions nucléaires de l’accord.

 

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