Le développeur Q ENERGY a annoncé avoir dépassé 1 gigawatt (GW) de projets de repowering éolien en France à la suite de la signature d’un partenariat de 300 mégawatts (MW) avec Nadara, producteur indépendant d’énergie. L’accord a été conclu lors du Colloque National France Renouvelables, marquant une nouvelle étape dans l’expansion des projets soutenus par des mécanismes d’investissement public et des collaborations industrielles.
Des partenariats pour dynamiser la relance des infrastructures
Ce nouveau partenariat permet à Q ENERGY de consolider sa place de premier opérateur en capacité de renouvellement autorisée et en développement dans l’Hexagone. L’entreprise s’est engagée dans cinq partenariats stratégiques avec des propriétaires d’actifs pour porter son portefeuille de projets au-delà du seuil symbolique du gigawatt.
Le repowering, opération de démantèlement et de reconstruction de parcs éoliens en fin de vie, devient une priorité pour la modernisation des installations françaises. Près de 200 MW du portefeuille actuel sont déjà autorisés. Après la réhabilitation du parc de Souleilla-Corbières en 2023, Q ENERGY mène deux projets complexes : Cuxac (renouvellement non substantiel) et Marsanne (renouvellement substantiel avec déplacement d’éoliennes).
Le cadre public en soutien à la structuration de la filière
Q ENERGY participe activement à la structuration technique et réglementaire du secteur. L’entreprise joue un rôle central dans les discussions publiques via sa direction du repowering, qui coordonne le groupe de travail dédié au sein de France Renouvelables.
Cette collaboration a contribué à l’élaboration d’une nouvelle circulaire administrative récemment publiée. Ce texte définit clairement les typologies de repowering, facilitant l’instruction des projets par les services de l’État. L’encadrement public vise à accélérer les processus et à renforcer la lisibilité réglementaire pour les développeurs.
Un marché appelé à s’intensifier sous impulsion publique
Le potentiel du marché du repowering en France est estimé à 5,8 GW d’ici début 2025, soit environ 3 400 éoliennes à remplacer sur sept ans. Cette perspective incite à renforcer la coordination entre acteurs industriels et pouvoirs publics.
L’investissement public dans les infrastructures vieillissantes, couplé à l’évolution du cadre réglementaire, ouvre des perspectives de développement significatives. Q ENERGY, avec un portefeuille désormais supérieur à 1 GW, se positionne au cœur de cette dynamique.