Les prix de l’électricité en Europe ont atteint des sommets contractuels. Cette hausse est notamment due aux questions relatives au gaz.
En Allemagne, un prix de l’électricité élevé pour les entreprises
Le géant allemand du gaz Uniper est au bord de la faillite. Et pour cause, c’était l’un des plus gros clients de Gazprom. Le syndicat allemand Verdi a demandé à Berlin d’intervenir rapidement pour sauver l’entreprise. Le gouvernement allemand a répondu en proposant un allègement temporaire du droit des sociétés. Il a également annoncé que la hausse des coûts ne se répercuterait pas sur les consommateurs.
Concernant l’énergie étant vendue à terme, ce sont les prix de l’année prochaine qui atteignent des sommets. L’énergie de base allemande de référence pour la livraison en 2023 a gagné 1, % à 330 €/MWh.
Après une hausse historique, le prix de base allemand du jeudi 7 juillet a chuté de 30% à 212 €/MWh. Cette chute est due à la prévision d’une augmentation de l’énergie éolienne. Dans le même temps, la consommation en Allemagne devrait augmenter.
Une situation similaire en Europe ?
En France, le gouvernement vise une nationalisation complète d’EDF selon la première ministre Elisabeth Borne. Le contrat français du quatrième trimestre 2022 et le contrat d’août 2022 ont atteint des sommets à 815 €/MWh et 402 €/MWh.
Comme en Allemagne, le prix français a largement baissé dès le 7 juillet. Le prix français équivalent a baissé de 13% à 348€/MWh. C’est également suite une prévision d’augmentation de la production quotidienne d’éolienne. Celle-ci devrait passer en France de 3,3 GW à 4,8 GW. Tandis que la demande en France devrait augmenter de 570 MW pour atteindre 46,2 GW.
Pour rappel, les quotas européens de CO2 à échéance décembre 2022 ont augmenté de 1,4% à 84,40 euros la tonne, ce qui peut avoir une influence sur le prix de l’électricité. Le Parlement européen a d’ailleurs voté en faveur de règles européennes qualifiant les investissements dans les centrales gazières et nucléaires de respectueux du climat.