L’Arabie Saoudite va élargir le champ de la privatisation de son économie pour faire face à la récession selon son ministre des Finances. Une contraction de 6,8% de l’économie saoudienne est prévue par le FMI, impactée par la baisse de la demande de pétrole.
Privatisation et taxes pour préparer l’après pétrole ?
L’Arabie Saoudite cherche donc à vendre des actifs, en particulier énergétiques, pour rééquilibrer son budget et combler son manque de recettes. Alors que le pays est confronté à l’impact économique négatif de la faiblesse persistante des prix du pétrole.
Après le secteur pétrolier, privatiser la santé et l’éducation
L’Arabie saoudite a déjà effectué une série de privatisations ces dernières années, notamment avec l’introduction en bourse du géant pétrolier public Aramco l’année dernière. Mohammed al-Jadaan, ministre des Finances saoudien, a annoncé son intention de privatiser des secteurs qui n’avaient pas été envisagés jusqu’à présent, comme ceux de la santé ou de l’éducation.
Le montant des recettes ainsi générées devrait atteindre plus de 50 milliards de riyals, soit $13 milliards, au cours des 4 à 5 prochaines années.
Une augmentation des impôts ?
À noter également que l’Arabie Saoudite a triplé sa taxe sur la valeur ajoutée pour la porter à 15% ce mois-ci, dans le cadre de ses efforts pour renflouer les caisses de l’État. Par ailleurs, bien que M. Jadaan ait déclaré qu’il n’y avait aucun projet imminent d’introduction d’un impôt sur le revenu, il a ajouté que rien ne pouvait être exclu à l’avenir.