Un groupe de vingt anciens responsables américains a adressé une lettre au Secrétaire d’État américain Antony Blinken le 3 avril, exigeant que les États-Unis révoquent la Licence Générale 44 sauf si Nicolás Maduro permet à tous les candidats de l’opposition, y compris Maria Corina Machado, de se présenter aux élections présidentielles prévues pour 2024. La licence, qui autorise les transactions pétrolières avec le Venezuela, a été accordée en vertu des Accords de Barbade de 2023, promettant des élections libres et équitables.
Menaces de sanctions en cas de non-respect
Les signataires de la lettre ont averti que si les conditions démocratiques n’étaient pas respectées, en particulier l’inclusion de Machado, cela devrait entraîner une réimposition des sanctions américaines, assouplies en octobre 2023. La lettre souligne que les actions de Maduro, y compris la répression des opposants politiques et l’arrestation des défenseurs des droits civiques, devraient inciter à une action résolue des États-Unis.
Réponses américaines et internationales
La position américaine reste ferme, avec des attentes claires vis-à-vis du respect de l’Accord de Barbade par Maduro. Les États-Unis, par la voix du département d’État et de la Maison Blanche, ont exprimé leur préoccupation concernant les récentes actions du régime vénézuélien, notamment la disqualification de Machado et les obstacles imposés à sa remplaçante, Corina Yoris, empêchée de s’enregistrer comme candidate.
Face à la complexité des implications internationales, y compris la potentialité d’une augmentation des prix de l’essence et des flux migratoires, des responsables de l’administration envisagent des sanctions alternatives qui pourraient affecter le régime de Maduro sans perturber significativement les intérêts américains ou internationaux. Ces sanctions alternatives sont discutées dans le contexte de la collaboration croissante du Venezuela avec l’Iran et la Chine, et d’une éventuelle extension de la politique actuelle jusqu’aux élections du 28 juillet.