Pourquoi y a-t-il une Crise de Raffinage du Pétrole?

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le prix des hydrocarbures flambe. Néanmoins, d'autres éléments sont à prendre en compte.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Depuis plusieurs mois les consommateurs subissent une hausse historique des prix du gaz et du pétrole. Aggravée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, cette hausse des prix ne date pas du 24 février 2021. De fait, les nombreuses sanctions visant les hydrocarbures russes ne sont pas les seules explications à la flambée des prix du pétrole. Il faut alors se tourner vers le raffinage.

Une crise de capacité de raffinage

En voyant l’état du marché pétrolier, on pourrait en déduire que le prix du pétrole brut a également connu une forte valorisation, ce qui accroîtrait naturellement le coût du baril. Cependant ce n’est pas le cas. Le prix du pétrole brut n’a seulement grimpé de façon très modeste, et il est loin d’être proportionnelle à l’évolution du prix du baril.

Toutefois, cette différence peut s’expliquer par le manque de capacité de raffinage du pétrole dans le monde. De fait, la perturbation du secteur de raffinage est une raison majeure de la hausse des prix. Depuis la crise de la COVID-19, de nombreuses raffineries ont fermé. C’est particulièrement le cas aux États-Unis, en Europe ou encore en Chine.

En conséquence, on observe une chute de la production journalière. Alors que les raffineries produisaient 100 millions de barils par jour avant la crise, la production connaît une diminution de l’ordre de 20%. C’est la première fois que la capacité de raffinage de pétrole baisse depuis plus de trente ans.

Une offre qui a du mal à rattraper la demande

Malgré l’impact de la pandémie sur la demande, celle-ci remonte rapidement aux niveaux habituels. Cependant, l’offre n’a pas pu suivre l’évolution de la demande. En particulier à l’étape du raffinage.

Bien que les raffineries réouvrent, il est prédit que la capacité de production augmentera seulement de 1 million de barils par jour en 2022, puis de 1,6 million en 2023. Ainsi, cette capacité restera toujours bien en dessous des 100 millions de barils par jour d’avant la pandémie.

La baisse de la capacité de raffinage est tout de même bien plus forte que la baisse réelle du raffinage. Ce dernier montait jusqu’à 82,1 millions de barils par jour avant la crise sanitaire. En avril, le raffinage atteignait à 78 millions de barils par jour. D’après l’IEA, on devrait bientôt atteindre les 81,9 millions de barils.

Le rôle de la Russie dans la crise

Suite à l’invasion de l’Ukraine, les sanctions internationales se sont multipliées. Ainsi, environ un tiers de la capacité de raffinage du pays n’est pas exploité.

De plus, le prix du gaz naturel nécessaire aux raffineries européennes connaît une forte augmentation. D’autres raffineries dépendent de gasoil sous vide (GOSV), une ressource qui provient aussi souvent de la Russie.

Certains acteurs, comme l’Inde, profitent de l’embargo sur le pétrole russe en important du pétrole brut du pays. Elle le raffine ensuite pour l’utiliser à échelle domestique et pour l’export. Avec une capacité de raffinage de plus de 5 millions de barils par jour, l’Inde entend augmenter sa production de plus de 450.000 barils par jour d’ici la fin de l’année. Ceci résulterait en une hausse significative des revenus du pays.

Subsea7 décroche un contrat stratégique avec LLOG pour Buckskin South aux États-Unis

Subsea7 a obtenu un contrat d’installation sous-marine auprès de LLOG pour le projet Buckskin South, une opération prévue entre 2026 et 2027, consolidant sa position dans le golfe du Mexique et renforçant la visibilité de son carnet de commandes.

Brésil, Guyana et Argentine soutiennent la croissance mondiale du pétrole brut en 2026

La production mondiale de pétrole brut devrait augmenter de 0,8 million de barils par jour en 2026, portée à 50 % par les hausses attendues au Brésil, au Guyana et en Argentine.

Woodbridge Ventures annonce l’acquisition de Greenflame et prépare son entrée dans le secteur pétrolier

Woodbridge Ventures II Inc. conclut un accord définitif avec Greenflame Resources en vue d’une fusion structurante, accompagnée d’un financement parallèle pouvant atteindre $10mn.
en_114024231238540

Le blocus américain sur le pétrole vénézuélien désorganise les expéditions maritimes

Les interceptions de navires liées au pétrole vénézuélien se multiplient, poussant les armateurs à suspendre leurs opérations tandis que PDVSA peine à se remettre d'une cyberattaque ayant désorganisé ses systèmes logistiques.

Harbour Energy rachète LLOG Exploration pour $3.2bn afin d’accroître ses réserves

Harbour Energy s’empare de l’opérateur offshore américain LLOG pour $3.2bn, ajoutant 271 millions de barils de réserves et intégrant un cinquième pôle opérationnel dans le Golfe du Mexique.

Heirs Energies obtient un financement de $750mn pour renforcer ses capacités de production

L’accord signé avec Afreximbank marque un tournant stratégique pour Heirs Energies, qui vise une montée en puissance de ses activités d’exploration et de production sur le bloc pétrolier OML 17 au Nigeria.
en_114023221237540

Le Nigeria nomme Oritsemeyiwa Eyesan à la tête du NUPRC pour relancer l’amont pétrolier

La nomination d’Oritsemeyiwa Eyesan à la tête du régulateur pétrolier marque un tournant stratégique pour le Nigeria, qui espère attirer 10 milliards $ dans l’exploration grâce à une réforme réglementaire soutenue et transparente.

L’Irak exige des compagnies étrangères au Kurdistan la remise de leur pétrole brut

Bagdad affirme que toutes les entreprises internationales opérant dans les champs pétroliers du Kurdistan doivent transférer leur production à la compagnie nationale SOMO, conformément à l'accord signé avec Erbil en septembre.

CNOOC active un neuvième projet offshore en 2025 dans la mer de Chine méridionale

Le groupe pétrolier chinois CNOOC poursuit sa stratégie d’expansion avec une nouvelle mise en production dans le bassin de la rivière des Perles, marquant son neuvième lancement offshore en 2025.
en_114023221236540

SOCAR livre 22 wagons d’essence à l’Arménie via la Géorgie dans un test logistique inédit

Un train transportant plus de 1 200 tonnes d’essence produite en Azerbaïdjan est entré en Arménie le 19 décembre, marquant une première opération commerciale depuis les conflits, avec des implications concrètes sur le transit régional.

Subsea 7 prolonge son contrat avec Equinor pour les services sous-marins en Norvège

Subsea 7 a obtenu une nouvelle extension de son contrat-cadre avec Equinor pour l’inspection, la maintenance et la réparation sous-marines jusqu’en 2027, mobilisant le navire Seven Viking sur le plateau continental norvégien.

L’Iran propose son appui au Venezuela après la saisie de pétroliers par Washington

Caracas affirme que l’Iran a offert une coopération renforcée après l’interception de deux navires transportant du brut vénézuélien, dans un contexte de tensions croissantes avec les États-Unis.
en_114021201227540

Washington saisit un second pétrolier lié au Venezuela dans les Caraïbes

Les autorités américaines ont intercepté un second pétrolier chargé de brut vénézuélien, intensifiant la pression sur Caracas dans un contexte d'accusations de trafic et de tensions autour des exportations pétrolières sous sanctions.

California Resources finalise le transfert d’actifs avec Berry Corporation pour 253 M$

California Resources Corporation a finalisé une opération de transfert d’actifs avec Berry Corporation via une fusion entièrement en actions, renforçant son portefeuille pétrolier en Californie et ajoutant une exposition stratégique au bassin d’Uinta.

L’Ouganda sollicite un prêt de $2 milliards auprès de Vitol pour ses projets pétroliers

Le gouvernement ougandais souhaite autoriser sa compagnie pétrolière publique à emprunter $2 milliards auprès de Vitol pour financer des projets stratégiques, combinant investissements dans les infrastructures pétrolières et soutien aux besoins logistiques nationaux.
en_114018181255540

Meg O’Neill prend la tête de BP pour recentrer le groupe sur les hydrocarbures

Le britannique BP nomme Meg O'Neill à sa direction générale pour conduire son recentrage stratégique sur les énergies fossiles, après l'abandon de ses ambitions climatiques et le départ anticipé de Murray Auchincloss.

Pétrole vénézuélien : Caracas maintient ses exportations malgré le blocus naval américain

La compagnie pétrolière nationale du Venezuela a assuré la continuité de ses exportations de brut, alors que les États-Unis imposent un blocus maritime visant les navires sanctionnés opérant autour du pays.

Baker Hughes signe un contrat pluriannuel pour équiper les champs pétroliers du Koweït

Baker Hughes va fournir des systèmes de levage artificiel avancés à Kuwait Oil Company afin d’améliorer la production grâce à des technologies numériques intégrées.
en_114017181232540

Trump impose un blocus total sur les pétroliers sanctionnés à destination du Venezuela

Les États-Unis ont instauré un blocus complet sur les pétroliers sanctionnés liés au Venezuela, dans une intensification majeure des restrictions visant les flux pétroliers du pays sud-américain.

La consommation de carburants recule en France avec un repli marqué du gazole

Les livraisons de produits pétroliers énergétiques ont chuté de 4,5 % en novembre, tirées vers le bas par la forte baisse du gazole, tandis que le carburéacteur poursuit sa progression au-delà des niveaux d'avant la pandémie.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.