Pourquoi la hausse du pétrole reste contenue malgré le conflit au Moyen-Orient

En dépit des tensions au Moyen-Orient, les prix du pétrole restent stables grâce à une offre abondante et aux intérêts de Téhéran et Washington de limiter l'escalade.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

En dépit des tensions grandissantes au Moyen-Orient, l’augmentation des cours du pétrole reste contenue. Téhéran et Washington n’ont aucun intérêt à une escalade et l’offre reste abondante. Le cours du baril de Brent, qui avait bondi au-delà de 90 dollars au début du conflit à Gaza ainsi qu’après une première attaque de l’Iran contre Israël en avril, demeure autour de 75 dollars. Explications.

Le risque d’un embrasement a initialement fait grimper les cours du pétrole. L’envoi d’environ 200 missiles iraniens mardi contre Israël suscite des craintes d’une guerre ouverte entre les deux puissances régionales. « Le marché s’attend désormais à une réponse d’Israël », indique Ricardo Evangelista, analyste d’ActivTrades, pour qui un conflit à grande échelle ferait immédiatement monter les prix.

Réactions sur le marché pétrolier

« Une riposte d’Israël et de son allié inconditionnel, les États-Unis, pourrait inclure des dommages, voire la destruction des installations pétrolières iraniennes », développe Tamas Varga, analyste chez PVM, se basant sur des informations du média américain Axios. L’Iran, membre des dix plus grands producteurs de pétrole, possède les troisièmes réserves prouvées derrière le Venezuela et l’Arabie Saoudite. Cette incertitude sur l’offre iranienne a entraîné une augmentation du baril de près de cinq dollars depuis mardi.

Intentions de Téhéran et Washington

Plusieurs investisseurs font un parallèle entre l’attaque de mardi et celle de l’Iran contre Israël le 13 avril, qui n’avait eu qu’un impact de deux semaines sur les cours. « Nous continuons de croire qu’une guerre prolongée (entre l’Iran et Israël) est improbable », estime Naeem Aslam, soulignant que Téhéran a réagi principalement pour la forme, sans volonté d’aggraver la situation. « Notre opération est terminée et nous ne comptons pas continuer », a clarifié Abbas Araghchi, chef de la diplomatie iranienne.

Influence de la demande chinoise

La demande de pétrole est affectée depuis des mois par le ralentissement économique de la Chine, premier importateur mondial, inquiétant les marchés. Les récentes mesures de relance annoncées par Pékin n’ont pas significativement changé la situation. « Pour inverser la tendance, il faudrait une hausse de la demande des consommateurs et une solution à la crise de l’immobilier », explique Jorge Leon, analyste chez Rystad Energy. Face à une demande chinoise en berne, l’offre de pétrole reste abondante, ce qui maintient les prix à un niveau bas.

Augmentation de la production par l’Opep+

Selon le Wall Street Journal, le ministre saoudien du pétrole a récemment critiqué les membres de l’Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) pour ne pas respecter les limites de production fixées. Avec une menace implicite de suivre leur exemple, cela pourrait conduire à une guerre des prix et faire chuter le baril jusqu’à 50 dollars. En réponse, Ryad prévoit d’accroître sa production à partir de décembre, avec sept autres membres, afin de rétablir progressivement 2,2 millions de barils par jour. Cette décision confirme la nécessité pour les principaux pays producteurs de pétrole d’augmenter leurs parts de marché, même si cela signifie une baisse des prix. « En cas de chute de la production de l’Iran, l’Opep+ pourrait sûrement augmenter sa production de 3,5 millions de barils par jour », ajoute Jorge Leon.

L’Ouganda sollicite un prêt de $2 milliards auprès de Vitol pour ses projets pétroliers

Le gouvernement ougandais souhaite autoriser sa compagnie pétrolière publique à emprunter $2 milliards auprès de Vitol pour financer des projets stratégiques, combinant investissements dans les infrastructures pétrolières et soutien aux besoins logistiques nationaux.

Meg O’Neill prend la tête de BP pour recentrer le groupe sur les hydrocarbures

Le britannique BP nomme Meg O'Neill à sa direction générale pour conduire son recentrage stratégique sur les énergies fossiles, après l'abandon de ses ambitions climatiques et le départ anticipé de Murray Auchincloss.

Pétrole vénézuélien : Caracas maintient ses exportations malgré le blocus naval américain

La compagnie pétrolière nationale du Venezuela a assuré la continuité de ses exportations de brut, alors que les États-Unis imposent un blocus maritime visant les navires sanctionnés opérant autour du pays.
en_114017181227540

Baker Hughes signe un contrat pluriannuel pour équiper les champs pétroliers du Koweït

Baker Hughes va fournir des systèmes de levage artificiel avancés à Kuwait Oil Company afin d’améliorer la production grâce à des technologies numériques intégrées.

Trump impose un blocus total sur les pétroliers sanctionnés à destination du Venezuela

Les États-Unis ont instauré un blocus complet sur les pétroliers sanctionnés liés au Venezuela, dans une intensification majeure des restrictions visant les flux pétroliers du pays sud-américain.

La consommation de carburants recule en France avec un repli marqué du gazole

Les livraisons de produits pétroliers énergétiques ont chuté de 4,5 % en novembre, tirées vers le bas par la forte baisse du gazole, tandis que le carburéacteur poursuit sa progression au-delà des niveaux d'avant la pandémie.
en_114016171235540

ReconAfrica prépare des tests de production après des résultats prometteurs en Namibie

ReconAfrica finalise les préparatifs pour tester le puits Kavango West 1X en Namibie, tout en élargissant son portefeuille en Angola et au Gabon dans le but de renforcer sa présence en Afrique subsaharienne.

Shell relance la vente de sa participation dans la raffinerie de Schwedt

Shell a rouvert un processus de cession pour ses 37,5 % dans la raffinerie allemande PCK Schwedt, relançant les négociations interrompues par le conflit russo-ukrainien et les sanctions occidentales.

Dangote relance son bras de fer avec le régulateur pétrolier nigérian sur fond d’importations

Aliko Dangote accuse l’autorité pétrolière nigériane de compromettre la viabilité des raffineries locales en facilitant les importations de carburants raffinés, tout en exigeant une enquête pour corruption contre son directeur.
en_114016171231540

Shell lance un projet de récupération assistée sur Kaikias dans le Golfe d’Amérique

Shell Offshore valide un investissement stratégique pour prolonger la durée de vie du champ Kaikias grâce à une opération de waterflood, avec un début d’injection prévu en 2028 depuis la plateforme Ursa.

Le baril de brut américain passe sous 55 dollars, son plus bas niveau depuis 2021

Les prix du pétrole chutent face aux progrès des négociations sur l’Ukraine et à l’abondance attendue de l’offre, faisant passer le West Texas Intermediate sous les 55 dollars pour la première fois en près de cinq ans.

Phillips 66 fixe un budget d’investissement de $2,4bn pour 2026

Le groupe énergétique américain prévoit d’allouer $1,3bn à la croissance et $1,1bn à la maintenance de ses actifs, avec un accent particulier sur les projets dans le gaz naturel liquéfié et le raffinage.
en_1140311079540-2

PDVSA dénonce une cyberattaque ciblant ses systèmes administratifs au Venezuela

Le groupe pétrolier public vénézuélien PDVSA affirme avoir été la cible d'une cyberattaque attribuée à des intérêts étrangers, sans impact sur ses opérations principales, dans un contexte de tensions accrues avec les États-Unis.

BW Energy conclut un bail de 10 ans pour la plateforme Maromba B avec MSFL

BW Energy a signé un contrat de crédit-bail à long terme avec Minsheng Financial Leasing pour sa plateforme Maromba B, couvrant 274 M$ du CAPEX du projet, sans paiement avant la première production de pétrole.

Shell relance l’exploration sur le PEL 39 en Namibie avec cinq nouveaux forages prévus en 2026

Shell relancera en avril 2026 une nouvelle phase d’exploration offshore sur le bloc PEL 39 en Namibie, avec un programme de cinq puits ciblant des zones déjà découvertes, malgré une dépréciation récente de $400mn.
en_114015151229540

L’Iran saisit un pétrolier transportant 6 mn de litres de diesel dans le golfe d’Oman

Les autorités iraniennes ont intercepté un navire suspecté de contrebande de carburant au large de la mer d’Oman, avec 18 marins originaires d’Asie du Sud à son bord, selon des sources officielles.

Harbour Energy reprend les actifs britanniques de Waldorf pour $170mn

Harbour Energy rachètera les actifs en mer du Nord de Waldorf Energy Partners pour $170mn, renforçant ses parts dans les champs Catcher et Kraken, tandis que Capricorn Energy solde une partie de ses créances.

BP et Chevron investissent plus de $110mn dans des blocs ciblés du Golfe de Mexico

La vente Big Beautiful Gulf 1 a attiré plus de $300mn d'investissements, avec une stratégie concentrée sur des blocs à haut rendement menée par BP, Chevron et Woodside.
en_114012121231540

Washington saisit un pétrolier lié à Maduro et durcit ses sanctions contre Caracas

Les États-Unis ont intercepté un pétrolier chargé de brut vénézuélien et imposé de nouvelles sanctions à des entités maritimes, accentuant la pression sur le régime de Nicolas Maduro et ses réseaux commerciaux dans les Caraïbes.

OPEP+ prévoit un équilibre serré entre offre et demande de pétrole en 2026

L’OPEP prévoit que la demande en brut de ses membres atteindra 43 millions de barils par jour en 2026, un niveau très proche de la production actuelle du groupe OPEP+, contrastant avec les estimations d’excédent massif avancées par d’autres institutions.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.