Pour l’Afrique sub-saharienne, des invités des communautés d’affaires et diplomatiques du Maroc se réunissent à Casablanca. L’événement s’organisait autour du Groupe de développement des infrastructures privées (PIGD) et InfraCo Africa.
Un investisseur important
En Afrique, le financement de PIGD, développeur et investisseur de projets d’infrastructures, s’effectue par des gouvernements européens et la SFI. Il a pour mission de mobiliser le soutien du secteur privé dans des projets d’infrastructure de l’Afrique subsaharienne et en Asie. Au cours des vingt dernières années, le PIDG s’engageait à soutenir 190 projets d’infrastructure.
Ces projets mobilisaient $23 milliards du secteur privé pour un total de $37,6 milliards. Ils permettent à presque 220 millions de personnes d’accéder à des infrastructures nouvelles ou améliorées. La société investissait plus de $165 millions sur le continent, rassemblant $1,2 milliard pour l’aboutissement de plusieurs projets d’infrastructure.
Des projets pour l’énergie renouvelable
InfraCo Africa réalise des projets dans des États touchés par des conflits: Sénégal, Sierra Leone, Liberia et Nigeria. La plupart des initiatives sont en matière d’énergie renouvelable (solaire, hydroélectrique et géothermique). De plus, ces actions bénéficient au réseau électrique et de transport maritime dans l’Afrique subsaharienne.
La société soutient actuellement un pipeline de 30 projets et entreprises à travers 13 pays. Gilles Vaes, directeur général d’InfraCo Africa, déclare:
« Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux partenariats et d’opportunités susceptibles de transformer l’accès aux infrastructures en Afrique subsaharienne. »
L’événement permettait d’annoncer un modèle innovant de mini réseaux de la société et des centres de transformation agricole, au Rwanda.
