Les politiques environnementales sont pointées du doigt par l’organisation de coopération et de développement économique et l’agence internationale de l’énergie. Celles-ci relèvent un support accru accordé aux carburants fossiles. La protection des ménages de l’envolée des prix de l’énergie liée à cette politique plombe les objectifs climatiques internationaux.
Des aides allant à l’encontre des politiques environnementales
Les aides en faveur du charbon, du pétrole et du gaz naturel ont doublé pour atteindre $697,2 milliards en 2021. Selon l’OECD, le soutien des pays du G20 aux combustibles fossiles de $190 milliards en 2021 contre 147 milliards de dollars en 2019. Néanmoins, l’OECD et l’IEA estiment que ces mesures dues à la flambée des prix sont inefficaces. De fait, ces aides ciblant les énergies fossiles favoriseraient notamment les foyers privilégiés tout en poussant à la surconsommation.
L’étude de ces organisations couvre 51 des économies majeures et environ 85% de l’approvisionnement mondial en énergie. On retrouve dans ce panel des membres de l’OECD, du G2O et 33 autres économies majeures. L’estimation se fait en comparant les prix des énergies fossiles sur les marchés internationaux à ceux des marchés intérieurs.
L’alternative du bas carbone
Le directeur Exécutif de l’IAE, Fatih Birol, insiste sur l’importance du développement des énergies à faible émission de carbone.
Il déclare:
« Accroître l’investissement dans les technologies et les énergies propres est la seule réponse durable à la crise énergétique mondiale actuelle, et le meilleur moyen de réduire l’exposition des consommateurs aux prix élevés des combustibles. »
L’OECD et l’IEA plaident régulièrement pour l’arrêt des aides inefficaces en faveur des énergies fossiles et pour le développement des alternatives bas carbone.