Plus de 500 représentants du captage de CO2 recensés à la COP30

Une ONG a identifié 531 participants liés aux technologies de captage et stockage du carbone lors de la COP30, illustrant l’intérêt stratégique croissant de l’industrie pour ce levier technique dans les négociations climatiques.

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Plus de cinq cents participants accrédités à la COP30 de Belém ont été associés à des entreprises ou institutions impliquées dans la promotion du captage et du stockage du carbone (Carbon Capture and Storage, CCS), selon une analyse du Centre pour le droit environnemental international (CIEL). Cette présence dépasse les chiffres enregistrés lors des deux conférences précédentes à Dubaï et Bakou, respectivement 475 et 480 individus.

Des profils liés à l’industrie lourde et à la technologie

Le recensement a été effectué à partir de la liste officielle des quelque 42 000 participants publiée par les Nations unies. Le CIEL y a identifié 531 personnes représentant des structures activement engagées dans le développement ou la promotion des technologies de captage de CO2, qu’il s’agisse d’associations industrielles, de groupes technologiques ou d’entreprises utilisant ces procédés dans leurs chaînes de production.

Ces technologies consistent à intercepter les émissions de dioxyde de carbone directement dans les cheminées industrielles ou dans l’air ambiant, avant de les injecter dans des formations géologiques pour un stockage permanent. Bien que présentées comme une solution pour la décarbonation des secteurs difficiles à électrifier, ces techniques font également l’objet de critiques concernant leur efficacité réelle à grande échelle.

Convergence avec les intérêts pétroliers et gaziers

Parmi les entités citées, figurent la Taiwan Carbon Capture Storage and Utilization Association, l’institut australien Global CCS, ainsi que des multinationales telles qu’Amazon, Ørsted ou Saint-Gobain, toutes impliquées dans des projets intégrant ces technologies. Le CIEL indique que 80 % des individus recensés dans cette liste de promoteurs du CCS apparaissent également dans une liste distincte de 1 602 lobbyistes de l’industrie fossile identifiés par d’autres organisations la semaine précédente.

L’analyse pointe également la présence de représentants de sociétés pétrolières nationales comme PetroChina ou Petrobras, ainsi que celle du groupe américain Occidental Petroleum (Oxy), considéré comme un acteur pionnier dans l’application du captage de CO2 pour optimiser l’extraction de pétrole dans les gisements matures.

Une influence intégrée aux délégations officielles

Selon le CIEL, une quarantaine de ces représentants figurent dans des délégations officielles de pays comme le Brésil, la Russie, le Japon ou plusieurs monarchies du Golfe. Cette participation soulève des interrogations sur l’influence croissante de ces groupes dans les négociations internationales. Les objectifs affichés visent notamment à soutenir une transition énergétique où le maintien des énergies fossiles serait compensé par des dispositifs technologiques de réduction d’émissions.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que pour respecter les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050, la capacité de captage devra être multipliée par 100 000, un scénario qui pose des défis considérables en termes d’infrastructure, de financement et de réglementation.

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