contrat sur le fioul domestique américain a chuté de plus de 20 %.
Une Baisse des prix du pétrole
Les contrats à terme sur le diesel ont grimpé, car les investisseurs s’inquiètent du manque d’approvisionnement à l’échelle mondiale à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Andrew Lipow, de Lipow Oil Associates à Houston, déclare :
Le contrat à terme sur le pétrole brut Brent du deuxième mois, plus actif, a chuté de 12 cents pour s’établir à 107,14 $ le baril. Le pétrole brut américain West Texas Intermediate, qui n’arrive pas à échéance vendredi, a chuté de 67 cents pour s’établir à 104,69 $ le baril, alors que les négociants vendaient des contrats énergétiques de façon générale.
La volatilité du contrat sur le fioul domestique américain au premier mois ne s’est pas reflétée dans celui au deuxième mois, plus actif, qui a gagné 0,0088 $ le gallon pour s’établir à 4,0172 $ le gallon. Le Brent a terminé le mois en hausse de 1,3 %, tandis que le WTI a terminé en hausse de 4,4 %.
Les prix ont été soutenus par la crainte que l’approvisionnement russe continue d’être perturbé par le conflit en Ukraine. Notamment avec la probabilité accrue que l’Allemagne rejoigne les États européens prônant un embargo sur le pétrole russe. La production pétrolière russe pourrait chuter de 17 % cette année, a montré mercredi un document du ministère de l’Économie. Alors que les sanctions occidentales sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie nuisaient aux investissements et aux exportations. Le dénombrement des plates-formes pétrolières et gazières est un indicateur de l’offre future. Ce dernier a montré que les plates-formes pétrolières américaines ont augmenté de trois à 552 cette semaine.
Réactions et facteurs complémentaires
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés sont susceptibles de s’en tenir à leur accord actuel. Ils devraient ensuite convenir d’une autre petite augmentation de la production pour juin. Elle devrait se réunir le 5 mai prochain.
Néanmoins, des facteurs de demande baissiers se profilent. La Chine n’a montré aucun signe d’assouplissement des mesures de confinement. Malgré le fait qu’elles touchent son économie et les chaînes d’approvisionnement mondiales.
La reprise du pétrole brut pourrait ralentir. Les prix pourraient être d’un peu moins de 100 $ le baril cette année. Tandis que les risques économiques et les mesures de confinement de la Chine en raison de la COVID-19 compensent les pénuries d’approvisionnement causées par la guerre en Ukraine.
Pour conclure, bien que le prix du pétrole ait baissé, cette baisse peut être encore provisoire. En effet certains facteurs comme la rigidité de Pékin sur le COVID ne seront pas éternels. Ainsi la Chine va s’alléger ces mesures dans les semaines à venir. Cela fera donc à nouveau décoller son économie mais aussi la demande de pétrole.