Pétrole en Norvège: Exploitation en Hausse

Le pétrole en Norvège se porte bien. Le pays prévoit de poursuivre l'exploration et le forage dans les décennies à venir.|Le pétrole en Norvège se porte bien. Le pays prévoit de poursuivre l'exploration et le forage dans les décennies à venir.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

Le pétrole en Norvège se porte bien. La Norvège est le 14e producteur de pétrole et 8e producteur de gaz naturel mondial. Dans un livre blanc sur son avenir énergétique, Oslo a déclaré vouloir poursuivre l’exploration pétrolière et le forage à l’avenir.

 

Pétrole en Norvège : l’IEA préconise l’abandon des projets de combustibles fossiles

La position norvégienne contraste fortement avec celle de l’Agence internationale de l’énergie (IEA). Cette dernière a récemment averti que tous les futurs projets de combustibles fossiles doivent être abandonnés. C’est ce qu’elle préconise pour atteindre des émissions nettes de carbone nulles d’ici 2050.

 

Ouverture de nouvelles zones de prospection

Or, la Norvège a récemment ouvert de nouvelles zones à la prospection et à la production de pétrole. Tina Bru, ministre du pétrole et de l’énergie a déclaré :

« Nous fournirons de l’énergie au monde tant que la demande existera. Le gouvernement maintiendra donc une politique pétrolière qui facilite la production rentable de pétrole et de gaz. Et cela dans le cadre de la politique climatique norvégienne et de nos objectifs climatiques. »

Si la feuille de route de l’AIE était appliquée, elle influencerait certainement la production norvégienne de pétrole et de gaz. Toutefois, le gouvernement norvégien estime que cela ne ferait pas de différence si la Norvège réduisait son exploitation pétrolière maintenant. Au contraire, le pays pourrait perdre des compétences technologiques importantes dont il aurait besoin pour sa restructuration économique.

 

Objectif neutralité carbone dès 2050

La Norvège met régulièrement en avant ses efforts contre la déforestation, et le développement de véhicules électriques sur son sol. En témoigne l’énergie hydraulique, qui représente presque la totalité de sa production d’électricité. Le pays vise à réduire quasiment la totalité de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.

 

Des critiques à l’égard des exportations de pétrole

La Norvège est régulièrement critiqué pour les émissions de CO2 générées à l’étranger, par le pétrole qu’il exporte. Cependant, Oslo ne peut pas abandonner cette industrie primordiale pour son économie. Pour cause, le pays dépend encore largement des revenus du pétrole et du gaz pour ses finances publiques.

Le secteur pétrolier représente 42% des exportations de biens. De plus, il emploie environ 200 000 personnes, de manière directe ou indirecte. Les revenus du pétrole contribuent aussi à alimenter le fonds souverain norvégien, d’une valeur de 1,36 trillion de dollars.

 

Pétrole en Norvège : décarbonisation du secteur

La position de la Norvège contraste avec celle d’autres riches producteurs de combustibles fossiles. Le Danemark a par exemple promis de cesser toute sa production de pétrole en mer du Nord d’ici 2050.

Pour sa défense, la Norvège assure que son pétrole est l’un des plus propres au monde. Pour éliminer en partie les émissions, le pays alimente les installations en mer avec de l’électricité renouvelable. Le gouvernement prend également des mesures constantes visant à développer l’éolien offshore, l’hydrogène et le stockage du carbone.

 

Equinor s’aligne sur la position gouvernementale

La société énergétique publique norvégienne Equinor a publié récemment ses propres prévisions. La demande mondiale de pétrole et de gaz pourrait rester à peu près la même en 2050 qu’en 2019.

Elle a estimé que la demande mondiale de pétrole se situerait entre 50 et 115 millions de barils par jour. En 2019 elle étaient de 100 millions de barils par jour. L’entreprise ne semble pas avoir l’intention de réduire son activité, et constitue un soutien important de la politique énergétique actuelle.

La Norvège continue donc de miser sur l’or noir malgré les recommandations de l’IEA. Une politique qui incite les entreprises, comme Equinor, à continuer leurs activités.

Le Guyana veut durcir le cadre contractuel pour l’exploitation pétrolière

Réélu à la tête de l’État, le président Irfaan Ali annonce des accords de production plus contraignants pour les compagnies pétrolières, avec l’objectif d’augmenter les retombées économiques nationales.

Coal India engage 5 GW de projets solaires et éoliens à l’échelle nationale

Coal India lance des appels d’offres pour développer 5 GW de capacités renouvelables, répartis entre le solaire et l’éolien, dans le cadre de sa stratégie énergétique à long terme.

Les services publics américains projettent 147 GW de nouvelles charges électriques

Les services publics aux États-Unis anticipent une hausse rapide des charges à forte intensité, visant 147 GW de nouvelles capacités d'ici 2035, avec un déplacement stratégique vers les marchés déréglementés.
en_11405092953540

France: RTE ouvre le débat public sur 100 milliards d’euros pour le réseau électrique

La France engage une concertation nationale autour du plan de RTE visant 100 milliards d’euros d’investissements d’ici 2040 pour moderniser le réseau de transport d’électricité haute tension.

La Californie accélère les permis pour capter les crédits fiscaux fédéraux

Le gouverneur Gavin Newsom ordonne une mobilisation des agences californiennes pour sécuriser les crédits de l’Inflation Reduction Act avant leur expiration, en ciblant les projets énergétiques prêts à entrer en construction.

L’industrie allemande alerte sur un fardeau énergétique de €5.4tn d’ici 2049

La transition énergétique allemande pourrait coûter jusqu’à €5.4tn ($6.3tn) d’ici 2049, selon la principale organisation industrielle, qui pointe un risque pour la compétitivité nationale.
en_114030939540

Les coupures d’électricité plongent les commerces iraniens dans une crise opérationnelle durable

Face aux délestages imposés par les autorités, les petites entreprises en Iran enregistrent des pertes croissantes, sur fond de sécheresse, de pénurie de carburant et de pression sur le réseau électrique national.

T Plus maintiendra sa production électrique à 57,6 TWh en 2025

Le groupe russe T Plus prévoit de stabiliser sa production d’électricité à 57,6 TWh en 2025, malgré un recul observé au premier semestre, selon les déclarations de son directeur général Pavel Snikkars.

La régulation française de l’énergie corrige dix affirmations publiques sur les coûts et la production

En France, la Commission de régulation de l’énergie publie une mise au point sur dix affirmations relayées durant l’été, rectifiant plusieurs données concernant les tarifs, la production et les investissements dans le secteur électrique.
en_11402092028540

Des dizaines de scientifiques dénoncent un rapport climatique jugé biaisé par le département américain de l’énergie

Un collectif de 85 chercheurs conteste la validité scientifique du rapport climatique publié par le département de l’Énergie des États-Unis, en soulignant des méthodes jugées partiales et l’absence de relecture indépendante.

Cinq nouveaux projets obtiennent le statut CB RES et rejoignent la liste de la Commission

Cinq projets d’infrastructure énergétique viennent d’être intégrés à la liste des projets renouvelables transfrontaliers, les rendant éligibles à un soutien financier dans le cadre du programme CEF Energy.

La Tanzanie mise sur le gaz naturel comprimé pour réduire ses importations pétrolières

Le gouvernement tanzanien lance une concertation nationale pour accélérer le déploiement du gaz naturel comprimé, mobilisant financements publics et privés afin de sécuriser l’approvisionnement énergétique et diminuer les coûts du carburant.
en_11401092032540

Le Koweït lance les appels d’offres pour un projet énergétique et hydraulique de 1,8GW

Le gouvernement koweïtien a invité trois consortiums internationaux à soumettre leurs offres pour la première phase du projet Al Khairan, combinant production d’électricité et dessalement.

La NNPC Ltd maintient la raffinerie de Port Harcourt et mise sur sa réhabilitation

La compagnie pétrolière publique nigériane abandonne le projet de cession de la raffinerie de Port Harcourt et confirme sa volonté de poursuivre un programme de maintenance malgré des coûts d’exploitation élevés.

Crise politique en France : la feuille de route énergétique menacée d’un nouveau report

La publication du décret de la Programmation pluriannuelle de l’énergie, attendue depuis deux ans, est compromise par les tensions politiques internes, mettant en péril les investissements stratégiques dans le nucléaire et les renouvelables.
en_1140310833540

L’EIA reporte plusieurs rapports clés après une réduction de 30 % de ses effectifs

L’Agence américaine d’information sur l’énergie reprogramme ou abandonne plusieurs publications, affectant la disponibilité de données critiques pour les marchés pétrolier, gazier et des énergies renouvelables.

Le Brésil démantèle un réseau criminel de 52 milliards BRL dans les carburants

Les autorités brésiliennes ont lancé une vaste opération ciblant un système de blanchiment lié au secteur des carburants, impliquant des fonds d’investissement, des fintechs et plus de 1 000 stations-services à travers le pays.

Le gaz naturel et le solaire bénéficient d’un large soutien aux États-Unis

Une étude nationale du cabinet Davies Group révèle que les Américains soutiennent massivement le développement simultané des énergies renouvelables et fossiles, avec un appui marqué pour le gaz naturel et l’énergie solaire.
en_11402808273540

Séoul impose une réduction de 25 % des capacités pétrochimiques pour stabiliser le secteur

Le gouvernement sud-coréen contraint dix groupes pétrochimiques à réduire jusqu’à 3,7 millions de tonnes de vapocraquage par an, assortissant ses aides financières et fiscales à des restructurations rapides et documentées.

Washington prolonge les ordres d’urgence pour renforcer le réseau électrique portoricain

Le Département de l’Énergie des États-Unis a prolongé jusqu’en novembre les mesures d’urgence permettant d’assurer la stabilité du réseau électrique de Porto Rico face aux risques de surcharge et de pannes récurrentes.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99$ la 1ère année, puis 199$ /an.