Le pétrole congolais attise les convoitises, au grand damne de l’investisseur israélien Gerlter qui voit ses permis expirer et non reconduit après 11 ans. Aucun n’a permis jusqu’ici de forer malgré le potentiel d’un milliard de baril de pétrole de la région investie par Gertler.
Les permis d’exploration du pétrole congolais de Gertler expirent
Le ministère congolais des hydrocarbures annonce l’expiration des permis accordés en 2010 à deux sociétés CapriKat Ltd et Foxwhelp Ltd de Gertler. Ces permis pétroliers concernent deux énormes concessions de pétrole congolais près de la frontière orientale avec l’Ouganda. Les sociétés contrôlées par l’investisseur israélien Dan Gertler possédaient les droits pour les blocs 1 et 2 de ce site.
Un cas de force majeure
Pourtant, Oil of DR Congo a déclaré que le statut des exploitations ne pouvait être modifié en cas de force majeure. Ce cas de force majeure a justement été déclaré l’année dernière. Celui-ci est la conséquence d’un manque de progrès du gouvernement dans la recherche de moyen d’exportation du pétrole congolais.
Le porte-parole de Oil of DR Congo, une société en charge des intérêts pétroliers de Gertler au Congo, a récemment déclaré :
« Oil of DRCongo reste engagé à travailler avec toutes les parties pour résoudre le cas de force majeure »
Le cas de force majeure rendrait donc l’expiration des permis pétroliers provisoirement impossible jusqu’à sa résolution. Les projets pétroliers dans le bassin Albertine donc trouver différentes voies d’exportation pour le pétrole congolais.
Des exploitations à fort potentiel
Le gouvernement congolais avait accordé un permis d’exploitation à deux sociétés de Gertler en 2010 pour le pétrole congolais. Les deux blocs possèderaient un potentiellement pétrolier atteignant plus d’un milliard de barils de pétrole. Pourtant, les entreprises sont entrées en production dans aucun de ces deux blocs.