Le ministère de l’Énergie du Malawi (MoE) souhaite engager une société de conseil pour agir en tant que conseiller technique auprès du gouvernement du Malawi (GoM) pour le développement du projet hydroélectrique Mpatamanga d’une capacité de 350 MW. Les expressions d’intérêt sont invitées avant le 9 mars, selon un avis d’appel d’offres publié sur le site Web d’approvisionnement de la Banque mondiale le 22 février.
Des services de conseil financés par la Banque mondiale
Les services de conseil, qui seront financés par la Banque mondiale, comprennent une évaluation des produits de travail du sponsor stratégique pendant la phase de développement. « L’objectif du processus d’évaluation est de garantir que tous les travaux sont examinés par un conseiller chargé de protéger les intérêts du GoM en tant qu’autorités délégantes pour la concession, mais aussi en tant que parties prenantes de la société du projet », indique l’appel d’offres.
Le conseiller technique sélectionné devra porter une « attention plus spécifique aux risques alloués au GoM » tels que le rendement énergétique, les risques liés aux conditions du sol, les événements de faible eau, la qualité et la durabilité à long terme des actifs, l’accessibilité des tarifs, la disponibilité du réseau, la transmission, le dispatch, le transfert des actifs et la remise.
Un consortium pour développer le projet
Un consortium formé par le groupe énergétique d’État français EDF et le développeur d’énergie renouvelable norvégien Scatec a signé un accord commercial contraignant en septembre de l’année dernière avec le GoM et la Société financière internationale (IFC), le bras du secteur privé du Groupe de la Banque mondiale, pour co-développer le projet Mpatamanga sur la rivière Shire.
Réduction des pénuries d’énergie
Le projet Mpatamanga comprendra une centrale de pointe de 309 MW et une centrale aval de 41 MW. Le projet devrait contribuer à réduire les pénuries d’énergie et à améliorer la sécurité énergétique au Malawi. La centrale de 309 MW avec son réservoir de stockage est conçue pour fournir une énergie de pointe tant attendue et une stabilité globale du réseau avec sa capacité à augmenter ou à réduire la production pour répondre à la demande.
Des critères de présélection stricts
Les critères de présélection comprennent l’expérience dans le soutien à la préparation de projets de génération du secteur privé et des partenariats public-privé (PPP), en particulier les grands projets hydroélectriques, et l’expérience concernant les marchés d’approvisionnement en électricité dans la région d’Afrique subsaharienne, de préférence dans la région de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
