Patricia McKenzie, membre du conseil d’administration d’AGL Energy, succède à Peter Botten. Elle devient la nouvelle présidente d’AGL qui entame ainsi un remaniement après l’abandon de son projet de séparer son unité de production au charbon de celle de vente au détail d’énergie.
Une nomination qui fait débat
Mike Cannon-Brookes, principal actionnaire, n’apprécie pas la nomination de Patricia McKenzie. Le militant pour le climat fait alors pression sur AGL. Il demande une transformation de la stratégie de l’entreprise, et donc du conseil d’administration. Ce dernier a obtenu gain de cause: AGL présentera sa nouvelle stratégie dans le mois.
Grok Ventures émet des réserves sur la nomination de Patricia McKenzie. Selon l’entreprise, AGL aurait mieux fait de chercher un successeur à Peter Botten en dehors de la société, avec une grande expérience dans les énergies renouvelables. Elle commente:
« Grok souligne à nouveau que le nouveau conseil d’administration a besoin d’une pensée indépendante et nouvelle. »
Les actions d’AGL ont chuté de 2% lundi.
Patricia McKenzie prend la tête d’AGL
Patricia McKenzie est une femme expérimentée. Elle est présidente de New South Wales Ports. De plus, elle est passée par le poste de directrice d’APA Group, opérateur de gaz naturel. Enfin, elle a été membre du conseil de la réforme énergétique nationale de gouvernement australien.
Elle se réjouit de son nouveau poste et fixe des objectifs clairs:
« L’entreprise a traversé une période de changements et d’incertitudes importants, et j’accède au poste de présidente afin de fournir une orientation claire et un leadership expérimenté et stable, alors que nous redéfinissons notre portefeuille énergétique et obtenons les résultats de l’examen de l’orientation stratégique. »
Outre la nomination de Patricia McKenzie, AGL annonce le départ de son PDG, Graeme Hunt. Il quittera ses fonctions le 30 septembre. En attendant, Damien Nicks, directeur financier, sera PDG par intérim.