De nouvelles mesures effectuées jeudi à l’extérieur de l’usine Framatome de Romans-sur-Isère (Drôme) “n’ont pas montré de traces de radioactivité anormale”, au lendemain de l’incendie qui a touché ce site industriel où est stocké de l’uranium, a indiqué à l’AFP l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), chargé de procéder à ces contrôles.
“On a fait des mesures de terrain de contamination et de débit de doses Gamma qui n’ont pas montré de traces de radioactivité anormale”, a indiqué l’IRSN, qui avait diligenté une équipe de son antenne de la banlieue d’Avignon pour effectuer des mesures dans l’environnement, “à proximité immédiate du site”.
En parallèle, l’IRSN a procédé à des prélèvements dans l’environnement d’herbe, de sol et de frottis (surfaces où est frottée la poussière atmosphérique), afin de procéder à des mesures plus précises dans ses laboratoires en région parisienne, dont les résultats devraient être connus dans les tout prochains jours. En complément, des mesures vont être effectuées sur le filtre aérosol d’une station de surveillance de l’air située près de l’usine de Framatome.
L’IRSN a qualifié ces contrôles complémentaires de “mesures de réassurance”. Un incendie déclenché par une imprimante a touché mercredi un atelier contenant de l’uranium, mais “aucune substance radioactive” n’avait été touchée, selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
L’incident a duré environ une heure avant d’être éteint, dans cette usine qui emploie 950 personnes dans la fabrication de combustible pour des réacteurs, à la fois pour des centrales nucléaires et des centres de recherche.