À l’occasion de la conférence annuelle de l’AQPER, qui a réuni à Québec l’ensemble des acteurs de la filière, un accord a été signé entre le SER et l’AQPER. Ils représentent les principales associations professionnelles du secteur en France et au Québec. Cet accord de coopération porte sur les filières de l’éolien, du solaire, du biogaz, de l’hydroélectricité et des biocarburants.
Un partenariat pour une meilleure collaboration
Le partenariat entre les deux organisations prévoit notamment un renforcement des actions de collaboration. Ces actions sont de nature commerciale, industrielle, de recherche de développement et de formation entre les membres des deux organisations. Ceci dans le but d’améliorer la compétitivité des filières.
Aussi, sont prévus dans le cadre de cet accord des échanges de pratiques exemplaires en matière de réglementation, d’environnement, de coopération technique. Ainsi que de mise en place de procédures qualité et de financement.
Des objectifs de développement poursuivis par les deux organisations
L’AQPER et le SER, qui comptent plusieurs adhérents en commun poursuivent ensemble des objectifs de développement de la part d’énergies renouvelables dans leur mix énergétique national. À cet effet, ils traitent d’enjeux similaires dans les échanges avec leur gouvernement respectif.
Ces enjeux portent sur des sujets tels que l’industrialisation locale, la gestion de la ressource, l’acceptabilité, la planification ou encore l’autonomie énergétique de leurs territoires insulaires et isolés.
En outre, en matière de structuration de filière, les deux associations portent des initiatives analogues.
Par ailleurs, la France a fixé à l’horizon 2030, la part d’énergie renouvelable à 30 % dans son bouquet énergétique national. Pour y parvenir, la programmation pluriannuelle de l’énergie décline les puissances à installer. Elle prévoit, par rapport à 2020, une augmentation de plus de 50 % de la chaleur issue de biomasse. Ainsi qu’une multiplication par dix du biogaz injecté. Et par deux de l’éolien terrestre et du solaire photovoltaïque.
D’autre part, la stratégie nationale énergétique du Québec a fixé pour 2030 une cible de développement des énergies renouvelables électriques de 25 % supérieure au niveau de 2013. Ainsi qu’une augmentation de 50 % des bioénergies.
L’enthousiasme des deux parties
Gabriel DURANY, président-directeur général de l’AQPER, déclare :
« C’est avec enthousiasme et fierté que l’AQPER s’engage dans ce partenariat. Qui sera assurément bénéfique pour les deux organisations et leurs membres. Cette collaboration nous permettra notamment, d’échanger des informations importantes sur les meilleures pratiques. L’expertise et la réglementation seront avantageuses pour le développement des filières d’énergies renouvelables du Québec. Cette association est une excellente nouvelle pour l’atteinte des objectifs énergétiques et climatiques ambitieux, que nous voulons atteindre. »
De son côté, Jean-Louis BAL, président du SER se réjouit de ce partenariat.