Le parc éolien offshore de Fécamp entrera en service en 2023. Il sera l’un des sept sites éoliens offshore en France d’ici 2027. Un projet clé pour le respect des objectifs de neutralité carbone en 2050 de l’État Français. Le groupe Eiffage construction, dans son rapport climat 2020, s’est d’ailleurs donné pour objectif principal de participer à la transition écologique et à la lutte contre le changement climatique.
Eiffage entretient le nouveau parc éolien offshore
Le maître d’ouvrage de ce projet « Les Eoliennes Offshore des Hautes Falaises », filiale d’EDF, a validé cet accord avec Eiffage Construction. Le contrat de maintenance a été officialisé en octobre 2020. Cette dernière construira sur site un atelier de maintenance pour les éoliennes Offshore qui seront installées au large de la ville de Fécamp.
Les premiers travaux commenceront décembre 2020 avec la construction d’un bâtiment de bureaux de 900 m2, imaginé par l’Agence FRANC. Le personnel d’EDF sera accueilli dans ces nouveaux locaux et disposera d’un atelier de maintenance de 750 m2.
Développer l’emploi
Ce nouveau projet fera appel à 1400 professionnels locaux pour participer à la construction du site. À cela sera ajouté une centaine d’emplois créées pour assurer la maintenance des éoliennes. Le temps de construction englobera également des heures d’insertion professionnelles. Les travaux devraient être terminés au 4e trimestre 2021 pour une mise en service en 2023.
Les 71 éoliennes de Siemens Gamesa Renewable Energy qui composent le parc offshore de Fécamp produiront 500 MW. Cette infrastructure produira l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de 770 000 personnes.
Des contrats ont été signés avec de grandes groupes reconnus. Ainsi Bouygues Construction, Saipem et Boskalis participeront à la création des fondations des éoliennes. La sociéte « Le Chantier de l’Atlantique », avec GE Grid Solutions et SDI construiront une sous-station électrique en mer pour acheminer l’énergie produite par les éoliennes.
Ce projet de parc éolien offshore est le premier d’une longue lignée sur le territoire français qui participera à la réussite des objectifs fixés à 2050.