Osaka Gas, entreprise japonaise, a accepté de participer au développement du projet Desert Bloom, en Australie. Elle rejoint alors Aqua Aerem, développeur du projet d’hydrogène renouvelable.
Desert Bloom est soutenu par Sanguine Impact Investment Group, basé à Singapour. Le projet doit déployer une technologie unique. Celle-ci consiste à aspirer l’eau de l’air et l’énergie solaire pour séparer l’eau et ainsi produire de l’hydrogène au milieu du désert.
Une première pour l’Australie
Si le projet se déroule comme prévu, il pourrait être le premier site à produire de l’hydrogène renouvelable en Australie. Desert Bloom doit voir le jour en 2023. Cependant, il ne s’agit pas de l’unique projet d’hydrogène renouvelable. D’autres propositions sont étudiées.
Initialement, le site utilisera les unités de production de 2 MW d’Aqua Aerem qui, selon elle, peuvent générer de l’eau à partir de l’air, produire de la chaleur, de l’électricité renouvelable et de l’hydrogène renouvelable. À terme, pour atteindre les 410 000 tonnes d’hydrogène renouvelable par an, le projet doit accueillir 4 000 unités modulaires.
Le rôle d’Osaka Gas
La firme japonaise contribue à la gestion du projet, à l’ingénierie et au soutien technique du projet. De plus, Osaka Gas doit gérer la vente de l’hydrogène produit et se charge de négocier avec les fabricants d’équipements.
David Green, président d’Aqua Aerem, se réjouit de l’arrivée d’Osaka Gas. Il affiche des objectifs ambitieux.
Il commente :
« Desert Bloom sera sur la bonne voie pour produire de l’hydrogène vert à un prix d’exportation que les clients internationaux voudront payer, moins de 2 $/kg, d’ici 5 ans ».
En décembre dernier, le gouvernement du Territoire du Nord a élevé le projet au statut de « projet majeur ». Cette annonce a permis au projet d’accélérer son développement, notamment vis-à-vis des approbations.