OQ envisage des cotations locales pour certains de ses actifs. En revanche, l’entreprise n’a pas l’intention d’introduire la société mère en bourse déclare à Reuters un cadre supérieur du groupe énergétique public.
OQ examine la cotation de ses actifs de services énergétiques
OQ suit l’exemple de Saudi Aramco et d’autres producteurs de pétrole du golfe Persique qui envisagent de vendre des participations dans des actifs énergétiques, profitant du rebond des prix du brut pour attirer les investisseurs étrangers.
« Nous envisageons de coter certains de nos actifs sur le marché local », déclare Hilal al-Kharusi, directeur général commercial par intérim d’OQ, en marge d’un événement à Dubaï. « Nous examinons pour le moment… certains dans l’aval et d’autres dans l’amont, en particulier sur la partie service ».
Kharusi envisage également différentes options pour son réseau de gaz : ventes de participations, cotations locales, location d’actifs de pipeline. D’autres actifs sont également à l’étude. La banque d’investissement américaine Lazard recherche ainsi des consultants internationaux pour plancher sur le sujet.
Réponse en 2022?
OQ envisagerait donc d’émettre des obligations en 2022. L’entreprise s’alignera ainsi sur les levées de fonds envisagées par le gouvernement omanais. Par ailleurs, l’entreprise prévoit dans son prospectus d’obligation de 2021 de financer $7,9 milliards de dépenses au cours des cinq prochaines années par le biais d’une dette de financement de projet et de désinvestissement.