L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a nié toute discussion en cours concernant une éventuelle hausse de la production pétrolière par un groupe de huit pays membres de l’alliance OPEP+. Cette déclaration intervient après la diffusion d’informations évoquant un plan pour accroître l’offre de 500 000 barils par jour pendant trois mois consécutifs.
Dans un communiqué publié sur la plateforme X, le Secrétariat de l’OPEP a affirmé qu’aucune discussion n’avait été entamée entre les ministres concernés au sujet de la prochaine réunion. L’organisation a exhorté les médias à faire preuve de rigueur afin de ne pas générer de spéculation inutile sur les marchés pétroliers.
Des informations jugées « inexactes et trompeuses »
L’OPEP a qualifié les affirmations relayées par certains médias d’« inexactes et trompeuses », sans toutefois nommer les sources en question. Cette mise au point vise à contrer les effets potentiels de ces informations sur la volatilité des prix du brut, alors que les marchés restent sensibles à tout signal d’ajustement de l’offre mondiale.
Selon des informations antérieures, huit pays membres de l’OPEP+, dont les noms n’ont pas été précisés, envisageraient un retrait accéléré des réductions volontaires de production mises en œuvre précédemment. La réunion prévue le 5 octobre devait servir de cadre à ces discussions, selon les déclarations d’un délégué anonyme cité par des médias financiers.
Un contexte de marché sous tension
Le marché pétrolier est actuellement sous pression face à un équilibre fragile entre l’offre et la demande, dans un contexte marqué par des incertitudes géopolitiques et des ajustements de production fréquents au sein de l’OPEP+. Toute information anticipant un changement de politique au sein du groupe a un impact immédiat sur les marchés à terme.
L’OPEP+ regroupe les membres de l’OPEP ainsi que d’autres producteurs majeurs, dont la Fédération de Russie. Le groupe ajuste régulièrement ses volumes de production dans le but déclaré de stabiliser les marchés pétroliers internationaux. L’absence de confirmation officielle sur les intentions des huit pays évoqués laisse place à l’attente avant la prochaine réunion ministérielle.