Oman retrouve son statut de crédit « BBB- » grâce aux réformes budgétaires

Standard & Poor's a relevé la note de crédit d'Oman à « BBB- » en raison d'une gestion rigoureuse des finances publiques, de la réduction de la dette et des excédents budgétaires, rétablissant ainsi la confiance des investisseurs.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Oman regagne son statut d’investissement après sept années d’incertitude financière marquées par une dégradation de sa note de crédit en 2016. L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a annoncé le relèvement de la note de crédit d’Oman de « BB+ » à « BBB- » avec une perspective stable. Cette décision reflète les efforts soutenus du pays pour rééquilibrer ses finances publiques par des réformes structurelles et une gestion prudente de la dette. Le gouvernement a mis en place un plan financier à moyen terme qui, associé à une rationalisation des dépenses publiques, a permis de générer des excédents budgétaires.

Ces réformes ont contribué à renforcer la position budgétaire du pays et à stabiliser ses finances malgré la volatilité des prix pétroliers, un facteur clé de son économie. En parallèle, Oman a restructuré ses entreprises publiques afin d’améliorer leur gouvernance et d’optimiser leur performance financière, ce qui a favorisé une réduction significative de leur endettement.

Prévisions budgétaires optimistes pour 2024-2027

D’après les prévisions de S&P, le budget omanais pourrait générer des excédents de 1,9 % du PIB sur la période 2024-2027, en supposant un prix du baril de Brent à 80 dollars entre 2025 et 2027. Cela permettrait au pays de continuer à réduire la dette publique tout en constituant des réserves financières. Le gouvernement s’attend à une croissance du PIB réel de 2 % par an durant la même période, soutenue par une augmentation de la production pétrolière et une reprise du secteur non-pétrolier à un rythme de 2 % par an.

L’inflation devrait rester modérée, avec une moyenne de 1,4 % par an, après un creux de 0,9 % en 2023. La croissance du crédit privé a également été encourageante, atteignant 4,9 % en 2023, et devrait se stabiliser à un rythme de 5 à 6 % par an, soutenue par des conditions de crédit favorables. Le compte courant devrait afficher un excédent moyen de 1,2 % du PIB sur la période 2024-2027, renforçant la résilience économique du pays face aux fluctuations extérieures.

Optimisation de la gestion des entreprises publiques

Depuis 2020, Oman a intensifié ses efforts pour rationaliser la gestion de ses entreprises publiques, renforçant ainsi leur performance opérationnelle et financière. La création de l’Oman Energy Development Company (EDO) et de l’Integrated Gas Company (IGC) a permis d’améliorer la transparence et l’efficacité du secteur énergétique, tout en reflétant les recettes nettes après déduction des dépenses du secteur pétrolier et gazier.

Ces initiatives ont permis d’augmenter la rentabilité des entreprises publiques et de réduire significativement leur dette. En parallèle, la nouvelle loi sur la dette publique a renforcé le cadre législatif régissant l’endettement de l’État, contribuant à une meilleure gestion des actifs financiers du pays. Selon S&P, les liquidités publiques devraient rester stables à environ 36 % du PIB d’ici 2027, alors que le poids de la dette publique devrait diminuer pour atteindre 29 % du PIB à cette date.

Perspectives de croissance et résilience économique

Le relèvement de la note de crédit d’Oman est également attribué aux efforts continus de diversification économique, qui visent à réduire la dépendance aux hydrocarbures et à stimuler la croissance dans les secteurs non-pétroliers. Le développement de nouvelles infrastructures, combiné à une amélioration du climat des affaires, pourrait encourager de nouveaux investissements étrangers.

S&P reste optimiste quant à la capacité du pays à maintenir cette trajectoire, mais avertit que la situation financière d’Oman reste vulnérable aux fluctuations des prix du pétrole et à la lenteur de l’exécution de ses réformes. La flexibilité budgétaire récemment acquise représente un atout majeur, mais tout retard dans la mise en œuvre des mesures de diversification pourrait freiner les progrès réalisés.

France : les factures d’électricité resteront stables en 2026 malgré la fin de l’Arenh

Le ministère de l’Économie prévoit une stabilité des tarifs réglementés en 2026 et 2027 pour 19,75 millions de foyers, malgré la suppression du dispositif Arenh et l’instauration d’un nouveau mécanisme tarifaire.

L’Union française de l’électricité publie 50 mesures pour électrifier l’économie française

La fédération du secteur électrique propose un plan complet pour réduire la dépendance aux énergies fossiles en remplaçant leur usage dans les transports, l’industrie et le logement par de l’électricité produite localement.

Le gouvernement tchèque rejette l’ETS2 et alerte sur un désavantage face à la Chine et aux États-Unis

Le nouveau ministre tchèque de l’Industrie veut bloquer le futur système européen d’échange de quotas d’émissions, estimant qu’il nuit à la compétitivité et menace l’industrie nationale face aux puissances mondiales.
en_114018191238540

Le gouvernement tchèque prépare le rachat de CEZ dans une opération à $9.6bn

Plusieurs scénarios sont à l’étude pour reprendre le contrôle de CEZ, acteur clé de l’électricité en Tchéquie, avec une opération estimée à plus de CZK200bn ($9.6bn), selon le ministre de l’Industrie.

La France reporte à 2026 la publication de sa feuille de route énergétique

Le gouvernement reporte à début 2026 la publication de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l'énergie, freinée par des tensions politiques autour du partage entre nucléaire et renouvelables.

L’Indonésie vise $92bn pour verdir sa production électrique industrielle d’ici 2050

L’Indonésie prévoit $31bn d’investissements d’ici 2030 pour décarboner son électricité captive, mais reste entravée par sa dépendance au charbon et des incertitudes sur les financements internationaux.
en_114018181243540

Une frappe de drones coupe l’électricité à Khartoum et Port-Soudan, deux secouristes tués

Une attaque contre la station d’Al-Muqrin a paralysé une partie du réseau électrique soudanais, affectant plusieurs États et tuant deux secouristes lors d’une seconde frappe sur le site en feu.

La Bolivie met fin aux subventions sur les carburants pour contenir la crise monétaire

Le gouvernement bolivien supprime les subventions sur l’essence et le gazole, mettant un terme à un système en vigueur depuis vingt ans dans un contexte de tensions budgétaires et de raréfaction des devises.

Le régulateur polonais enquête sur des opérations suspectes avant l’annonce d’Orlen

Le gendarme financier polonais a lancé une procédure judiciaire sur des transactions douteuses liées à Energa, survenues juste avant l’annonce du projet de rachat total par Orlen.
en_114017181228540

Dalkia remporte la gestion du réseau de chaleur de Paris pour €15bn jusqu’en 2050

Le Conseil de Paris confie à Dalkia, filiale d’EDF, un contrat de €15bn sur 25 ans pour opérer le réseau de chaleur de la capitale, retiré à Engie, délégataire historique, dans un contexte politique tendu à l’approche des élections municipales.

La Norvège veut obliger ses opérateurs à se préparer à des sabotages multiples

Le régulateur norvégien de l’énergie propose une réforme imposant aux opérateurs de réseau électrique une capacité de réparation multi-sites face à des actes de sabotage simultanés, avec un surcoût annuel estimé de 100 à 300 NOK par foyer.

São Paulo pousse pour la fin de la concession d’Enel avant 2028

L’État de São Paulo a demandé la déchéance de la concession d’Enel Distribuição São Paulo, relançant les tensions entre pouvoirs locaux et régulateur fédéral sur fond d’enjeux politiques et énergétiques majeurs à trois ans de l’échéance contractuelle.
en_114017171228540

L’Arabie saoudite accorde un prêt de 60 millions USD pour le réseau électrique mauritanien

La Mauritanie obtient un financement saoudien pour construire un tronçon clé de la « ligne de l’Espoir », dans le cadre de son programme d’extension du réseau de transport d’électricité vers l’intérieur du pays.

Comment fonctionne RESourceEU, le plan européen de sécurisation des matières critiques

RESourceEU organise une intervention directe de l’Union européenne sur les matières critiques via stockpiling, achats groupés et restrictions d’export, afin de réduire la dépendance extérieure et de sécuriser les chaînes industrielles stratégiques.

La France ouvre la dernière phase de consultation de sa stratégie bas-carbone 2050

La troisième Stratégie nationale bas-carbone entre en phase finale de consultation avant son adoption en 2026, définissant la trajectoire française de réduction des émissions jusqu’en 2050 avec des objectifs sectoriels et industriels chiffrés.
en_114014141228540

Berlin relève les revenus autorisés des réseaux électriques à partir de 2029

L’Allemagne autorisera une hausse d’au moins 1,4 % des revenus de ses opérateurs de réseaux à partir de 2029, tout en renforçant les exigences d’efficacité dans un compromis destiné à débloquer les investissements sans alourdir excessivement les tarifs.

La surcapacité électrique française force une révision stratégique avant fin décembre

Face à un excédent structurel d’électricité, le gouvernement s’engage à publier une nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie d’ici Noël, alors que l’alignement entre offre, demande et investissements devient un enjeu industriel et budgétaire majeur.

Les divisions sur les énergies fossiles bloquent l’adoption d’un rapport de l’ONU

Un rapport scientifique majeur du Programme des Nations unies pour l’environnement n’a pas été validé par les États membres, en raison de désaccords profonds sur les énergies fossiles et d’autres sujets sensibles.
en_114099991236540

RTE appelle à une électrification accélérée pour réduire la dépendance aux fossiles

RTE alerte sur le retard de la France dans l’électrification des usages, pourtant essentielle pour limiter les importations d’hydrocarbures et soutenir sa stratégie de réindustrialisation.

L’Inde annule 6,3 GW de connexions renouvelables, signalant un virage réglementaire

L’autorité centrale indienne a annulé 6,3 GW de connexions réseau pour projets renouvelables depuis 2022, une décision qui reflète un durcissement réglementaire et une volonté de recentrer la responsabilité sur les développeurs.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.