Oman retrouve son statut de crédit « BBB- » grâce aux réformes budgétaires

Standard & Poor's a relevé la note de crédit d'Oman à « BBB- » en raison d'une gestion rigoureuse des finances publiques, de la réduction de la dette et des excédents budgétaires, rétablissant ainsi la confiance des investisseurs.

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Oman regagne son statut d’investissement après sept années d’incertitude financière marquées par une dégradation de sa note de crédit en 2016. L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a annoncé le relèvement de la note de crédit d’Oman de « BB+ » à « BBB- » avec une perspective stable. Cette décision reflète les efforts soutenus du pays pour rééquilibrer ses finances publiques par des réformes structurelles et une gestion prudente de la dette. Le gouvernement a mis en place un plan financier à moyen terme qui, associé à une rationalisation des dépenses publiques, a permis de générer des excédents budgétaires.

Ces réformes ont contribué à renforcer la position budgétaire du pays et à stabiliser ses finances malgré la volatilité des prix pétroliers, un facteur clé de son économie. En parallèle, Oman a restructuré ses entreprises publiques afin d’améliorer leur gouvernance et d’optimiser leur performance financière, ce qui a favorisé une réduction significative de leur endettement.

Prévisions budgétaires optimistes pour 2024-2027

D’après les prévisions de S&P, le budget omanais pourrait générer des excédents de 1,9 % du PIB sur la période 2024-2027, en supposant un prix du baril de Brent à 80 dollars entre 2025 et 2027. Cela permettrait au pays de continuer à réduire la dette publique tout en constituant des réserves financières. Le gouvernement s’attend à une croissance du PIB réel de 2 % par an durant la même période, soutenue par une augmentation de la production pétrolière et une reprise du secteur non-pétrolier à un rythme de 2 % par an.

L’inflation devrait rester modérée, avec une moyenne de 1,4 % par an, après un creux de 0,9 % en 2023. La croissance du crédit privé a également été encourageante, atteignant 4,9 % en 2023, et devrait se stabiliser à un rythme de 5 à 6 % par an, soutenue par des conditions de crédit favorables. Le compte courant devrait afficher un excédent moyen de 1,2 % du PIB sur la période 2024-2027, renforçant la résilience économique du pays face aux fluctuations extérieures.

Optimisation de la gestion des entreprises publiques

Depuis 2020, Oman a intensifié ses efforts pour rationaliser la gestion de ses entreprises publiques, renforçant ainsi leur performance opérationnelle et financière. La création de l’Oman Energy Development Company (EDO) et de l’Integrated Gas Company (IGC) a permis d’améliorer la transparence et l’efficacité du secteur énergétique, tout en reflétant les recettes nettes après déduction des dépenses du secteur pétrolier et gazier.

Ces initiatives ont permis d’augmenter la rentabilité des entreprises publiques et de réduire significativement leur dette. En parallèle, la nouvelle loi sur la dette publique a renforcé le cadre législatif régissant l’endettement de l’État, contribuant à une meilleure gestion des actifs financiers du pays. Selon S&P, les liquidités publiques devraient rester stables à environ 36 % du PIB d’ici 2027, alors que le poids de la dette publique devrait diminuer pour atteindre 29 % du PIB à cette date.

Perspectives de croissance et résilience économique

Le relèvement de la note de crédit d’Oman est également attribué aux efforts continus de diversification économique, qui visent à réduire la dépendance aux hydrocarbures et à stimuler la croissance dans les secteurs non-pétroliers. Le développement de nouvelles infrastructures, combiné à une amélioration du climat des affaires, pourrait encourager de nouveaux investissements étrangers.

S&P reste optimiste quant à la capacité du pays à maintenir cette trajectoire, mais avertit que la situation financière d’Oman reste vulnérable aux fluctuations des prix du pétrole et à la lenteur de l’exécution de ses réformes. La flexibilité budgétaire récemment acquise représente un atout majeur, mais tout retard dans la mise en œuvre des mesures de diversification pourrait freiner les progrès réalisés.

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