Le sultanat d’Oman a fait d’importantes découvertes de pétrole, dont les détails n’ont pas été dévoilés. Celles-ci lui permettront, d’ici deux à trois ans, d’augmenter sa production de 50 000 à 100 000 barils par jour.
Ces découvertes interviennent alors que le pays multiplie les explorations pour trouver du pétrole et du gaz naturel. Ainsi, Oman espère augmenter sa production de pétrole et de condensat. Pour ce faire, Oman compte sur les compagnies pétrolières internationales comme Shell et BP.
Le sultanat d’Oman est le plus grand producteur de pétrole du Moyen-Orient hors OPEP. En avril, le pays a pompé 840 000 b/j, soit plus que le quota OPEP+ de 837 000 b/j.
Oman et l’Iran signent des accords
En outre, Oman a signé des accords gazier et pétrolier avec l’Iran, qui se rapproche de ses voisins du golfe Arabo-Persique. Ceux-ci concernent deux gazoducs et l’exploitation d’un champ pétrolier et gazier offshore situé à la frontière entre les deux pays. Ils ont été signés dans le cadre d’une visite du président iranien, Ebrahim Raisi, à Mascate, capitale omanaise.
Ce champ pétrolier, Hangam en Iran et West Bukha à Oman, contient plus de 700 millions de barils de pétrole et quelque 2 Tcf de gaz.
Quant au projet de gazoduc reliant l’Iran à Oman, Mohammed al-Rumhi explique qu’une équipe technique doit voir le jour afin d’examiner le projet. Dès 2013, les deux pays avaient signé un accord. Celui-ci prévoyait le transport de 28 Bcm de gaz iranien vers Oma pendant 15 ans.
Rappelons que l’Iran possède, derrière la Russie, les deuxièmes plus grandes réserves de gaz au monde. Néanmoins, les sanctions américaines à l’encontre de son secteur énergétique empêchent le pays de construire les infrastructures nécessaires.