Oman cherche à attirer des investissements étrangers dans ses projets d’énergie propre dont notamment la production d’ammoniac et d’hydrogène décarboné.
Oman trouve des investisseurs
Oman est ainsi en pourparlers avec de nombreux investisseurs pour construire des projets d’ammoniac et d’hydrogène vert dans trois zones franches. L’autorité pour les zones économiques spéciales et franches a réservé environ 200 km² de terrain pour des projets d’énergie renouvelable.
Selon Jalal al-Lawati, un responsable de l’autorité, plusieurs firmes internationales ont exprimé leur intérêt pour les projets en cours de développement à Duqm.
Les pouvoirs publics ont en ce sens déjà signé un accord avec la société indienne ACME Solar Holding Private Limited. Parallèlement, l’Allemand Uniper porte son attention sur le projet HyPort Duqm. L’entreprise compte fournir des services d’ingénierie et négocier un accord exclusif d’écoulement de l’ammoniac vert de l’installation.
D’autres projets en préparation
Le ministère de l’Énergie et minéraux, BP et Total Energy font partie des 13 membres de la National Hydrogen Alliance. Celle-ci a pour but de raffiner, transporter, utiliser et exporter l’hydrogène produit à Oman.
InterContinental Energy a également lancé un projet de 25 GW à Oman axé sur l’exportation d’ammoniac vert. L’entreprise fait partie d’un consortium avec OQ et EnerTech, un investisseur et développeur énergétique soutenu par le gouvernement koweïtien.
Ainsi, OQ voit le protocole signé avec Kogas Tech comme « une étape vers l’élargissement du bassin de connaissances, de technologies et de recherche ». La société considère que la coopération avec le sud-coréen contribuera à l’innovation dans le secteur de l’hydrogène vert.