Westinghouse a réussi à créer des filtres à débris nucléaires avec des imprimantes 3D. La société a installé les filtres dans des centrales de Finlande et Suède afin de mener des tests.
Des filtres issus d’une imprimante 3D pour le nucléaire
Westinghouse a installé ses filtres à déchets nucléaires StrongHold AM imprimés en 3D dans deux réacteurs nordiques à eau bouillante. Les filtres sont à Olkiluoto 2 en Finlande et Oskarshamn 3 en Suède. Ils permettent d’améliorer la fiabilité opérationnelle des centrales.
Westinghouse a créé le filtre StrongHold AM en étroite collaboration avec les opérateurs Teollisuuden Voima Oyj (TVO) et OKG. Les filtres StrongHold AM sont entièrement fabriqués par des techniques d’impression 3D.
De plus, ils offrent des fonctions de capture améliorées pour empêcher les débris d’entrer dans l’assemblage de combustible. Cela permet donc potentiellement d’éviter d’endommager le revêtement, ce qui pourrait causer des pannes imprévues et coûteuses pour l’entreprise faisant fonctionner la centrale nucléaire.
Arttu Knuutila, chef d’équipe de l’approvisionnement en carburant de TVO, déclare:
« Nous pouvons maintenant acquérir une expérience pratique importante dans l’utilisation de produits métalliques imprimés en 3D. Ils deviendront une solution opérationnelle de plus en plus importante à l’avenir. Il est important d’avoir un solide réseau de partenaires comme Westinghouse qui déploient la fabrication additive pour améliorer la capacité ».
Andreas Roos, directeur de l’usine Oskarshamn 3, commente:
« Les dommages causés par le carburant nucléaire peuvent nous obliger à suspendre temporairement nos activités. Cela nuit donc à la sécurité de l’approvisionnement et entraîne des coûts inutiles. Ainsi, réduire le risque de dommages causés par le carburant est très positif pour notre entreprise. »
En somme, ces filtres créés par imprimantes 3D sont une innovation importante. Ces derniers semblent plus efficaces que les filtres standards. Ainsi, ils peuvent rendre les centrales plus sûres et plus performantes. Si les tests menés sont concluants, ces filtres pourraient s’exporter en dehors de la Scandinavie.