Nucléaire Turc: 3ème Réacteur en Construction à Akkuyu

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Le nucléaire turc et ce nouveau réacteur symbolisent les liens russo-turques. Malgré des désaccords, les deux pays conservent en effet des liens étroits notamment au Moyen-Orient, au Caucase et en Libye. Toutefois, ces liens et ce nouveau réacteur ne sont pas vu d’un bon œil par la population et la communauté internationale.

 

Le nucléaire turc pour assurer l’indépendance énergétique du pays

La future centrale Akkuyu devrait couvrir 10% des besoins électriques turcs

Le nucléaire turc est une énergie sur laquelle vise le président Erdogan pour assurer la sécurité énergétique du pays. Il s’agit aussi de renforcer son influence au niveau régional.

En ce sens, la future centrale produirait 35TWh/an et répondrait à 10% des besoins électriques nationaux. Le troisième réacteur sur les quatre prévus a été inauguré mercredi. Akkuyu pourrait être opérationnel en 2023 pour le centenaire de la République Turque.

En cas de tremblement de terre, « la Méditerranée et Mersin seront confrontés à une tragédie »

Implanté dans une zone sismique à Mersin, le projet suscite des oppositions parmi la société civile et les parlementaires. Beaucoup reprochent au gouvernement turc son manque de transparence sur les risques environnementaux d’un tel ouvrage.

Le député du Parti Républicain du Peuple (CHP), Basarir demande son abandon, d’autant plus que des fissures apparaissent. En cas de tremblement de terre, « la Méditerranée et Mersin seront confrontés à une tragédie ». Une explosion a eu également lieu sur le site au mois de janvier, endommageant un certain nombre d’habitations.

 

Le nucléaire pour renforcer la position géopolitique de la Turquie ?

Approfondir la collaboration russo-turque

Le projet découle d’un accord de coopération signé avec la Russie en 2010. Il n’aurait jamais vu le jour sans la participation de la société d’Etat russe Rosatom (99.2%). Les travaux ont débuté en 2018, pour un coût total estimé à 20 milliards USD$.

La centrale est aussi « le symbole de la coopération turco-russe », comme l’est le gazoduc TurkStream 2. Ils collaborent « pour la stabilité régionale » malgré leurs appartenances à des camps opposés dans divers conflits. Les exemples sont nombreux comme en Syrie, en Libye et dans le Haut-Karabagh.

De plus, l’alliance russo-turque exaspère les pays de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), en premier lieu les Américains. Une crise avait été provoquée suite à l’achat par la Turquie de missiles russes S-400.

Vers une prolifération nucléaire dans la région ?

La communauté internationale est inquiète face aux ambitions turques de développer son programme nucléaire civil. Elle craint que le pays se dote de l’arme nucléaire.

En ce sens, le pays mène une politique agressive en Méditerranée pour sortir de sa dépendance aux importations de gaz russe et iranien. La Turquie prospecte en effet illégalement dans les zones économiques exclusives chypriotes et grecques. L’été dernier, le pays avait trouvé 405 milliards de m3 de gaz naturel dans la Mer Noire.

La volonté turque de développer son programme nucléaire est donc à relier à son désir d’assurer son indépendance énergétique. Aussi, de retrouver une position géopolitique de premier plan, la Turquie aurait des visées expansionnistes pour « retrouver sa grandeur d’avant ».

Lightbridge lance les essais d’irradiation de son alliage combustible aux États-Unis

L’Idaho National Laboratory a démarré les tests d’irradiation sur des échantillons d’uranium-zirconium de Lightbridge dans son réacteur expérimental, étape clé pour la validation industrielle du combustible nucléaire avancé.

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