Dans le cadre de l’accord sur le nucléaire iranien, les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions à l’encontre de l’Iran. Mais seulement si Téhéran se plie rigoureusement aux règles de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA).
« Pas de gestes unilatéraux »
Alors que les pays signataires de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA) se retrouvaient en ce début de semaine à Vienne, le porte-parole du gouvernement des États-Unis a déclaré le 7 avril que :
« Nous sommes prêts à prendre les mesures nécessaires pour revenir dans le JCPOA, y compris en levant les sanctions qui sont incompatibles avec le JCPOA. Je ne suis pas en mesure ici de vous donner un chapitre et un verset sur ce que cela pourrait être. »
Mais dans un climat de tensions palpable, il ajoute, devant la presse, que les États-Unis « ne feront certainement pas de gestes unilatéraux ou de concessions pour convaincre l’Iran ».
De son côté, Saïd Khatibzadeh, porte-parole de la diplomatie iranienne, a énoncé qu’il n’était pas question d’entrer en négociations.
Sans les États-Unis, l’Iran encrichi son uranium
Depuis le retrait du JCPOA décidée par l’ancien président Américain Donald Trump en 2018, les relations se sont cristallisées entre l’Iran et les États-Unis.
Sans les États-Unis, l’Iran a commencé à enrichir son uranium au-delà des limites imposées par le JCPOA. Arguant que, depuis le retrait des États-Unis, l’accord n’avait plus lieu d’être en l’état.
En conséquence, Joe Biden, qui souhaite réintégrer l’accord, exige que les Iraniens respectent, eux aussi, leur engagement. Qu’ils réduisent, de fait, l’enrichissement de leur uranium en dessous des 4,5% prévus dans l’accord.