Nucléaire Iranien: Joe Biden à la Relance

L'accord sur le nucléaire iranien, sous tension depuis le retrait des États-Unis en 2018, suscite l'espoir d'un apaisement sous la future administration Biden.

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Nucléaire Iranien: Joe Biden

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L’accord sur le nucléaire iranien, ou plan d’action global commun, a été signé en 2015 par la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Union Européenne et l’Iran. Ce texte avait pour objectif le contrôle du programme nucléaire iranien et la levée des sanctions économiques qui touchaient ce pays.

Qualifiant cet accord de mensonge, l’administration de Donald Trump a décidé de durcir les sanctions économiques envers Téhéran et de sortir de l’accord sur le nucléaire le 8 mai 2018. En réponse, l’Iran s’est progressivement affranchi des règles imposées par cet accord. Une situation de fortes tensions qui pourrait peut-être évoluer sous le mandat du nouveau président Joe Biden.

Un retour des États-Unis dans l’accord sur le nucléaire iranien

Joe Biden a affirmé, au New York Times, son souhait de réintégrer l’accord sur le nucléaire iranien, signé par Barack Obama, et de lever les sanctions économiques. Cependant, ce retour des États-Unis est conditionné au respect strict des règles de l’accord par l’Iran.

L’Iran possédait plus de 12 fois la quantité d’uranium enrichi autorisée par l’accord

En effet, l’Iran a notamment violé le plafond de 3,6% sur l’enrichissement de l’uranium, pour atteindre 4,5% selon BBC. L’Agence internationale de l’énergie atomique a d’ailleurs souligné que l’Iran possédait plus de 12 fois la quantité d’uranium enrichi autorisée par l’accord. Un développement qui pourrait laisser envisager la création d’une bombe nucléaire, même si l’Iran a toujours souligné que ses ambitions nucléaires étaient pacifiques.

Pour le futur président des États-Unis cet accord est le meilleur moyen d’éviter la course aux armements au Moyen-Orient et de garantir une stabilité dans la région.

Ce dernier a déclaré :

« La dernière chose dont nous avons besoin dans cette partie du monde est une augmentation de la capacité nucléaire »

 

Téhéran pourrait être finalement prêt à respecter l’accord

Selon BBC News, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif  a déclaré pour Aljazeera que le pays respecterait les engagements de l’accord de 2015 si Joe Biden levait toutes les sanctions.

L’Iran demande des garanties

De plus Téhéran a enjoint la future administration Biden de leur prouver qu’une fois qu’ils auront rejoint l’accord, ils ne le quitteront pas comme leurs prédécesseurs. Les deux parties sembles vouloir que l’autre réadopte d’abord les termes de l’accord.

Le gouvernement iranien a cependant rejeté toute négociation autour de la prolongation de certaines clauses qui expirent en 2025. Joe Biden avait émis l’idée de prolonger de 15 ans la clause qui empêche l’Iran de produire de l’uranium au niveau nécessaire pour une arme nucléaire.

Le gouvernement Iranien refuse d’être supervisé par les nations unies

Le parlement iranien, le 2 décembre, a d’ailleurs adopté un projet de loi qui empêcherait les inspections des Nations unies sur ses sites nucléaires. Il exige aussi du gouvernement qu’il reprenne l’enrichissement de l’uranium à 20 %, soit bien au-dessus des 3,67 % convenus dans le cadre de l’accord. Une loi qui n’est pas  soutenu par le président Hassan Rouhani, et qui pourrait être abrogé si les Etats-Unis levait les sanctions, selon Javad Zarif.

Ce dernier a déclaré pour The Guardian :

« Le Programme d’action commun et tout accord international n’est pas une porte tournante. Ce n’est pas que vous puissiez entrer, imposer des restrictions aux autres, bénéficier des privilèges de l’adhésion et décider soudainement de partir et infliger 150 milliards de dollars [110 milliards de livres] de dommages au peuple iranien ».

 

Un renforcement des tensions pour la fin du mandat de Donald Trump

L’administration de Donald Trump a prévu de renforcer les sanctions contre Téhéran pour ses derniers au pouvoir. Une décision qui a accentué les tensions entre les deux pays et placé l’espoir d’un apaisement dans les mais de Joe Biden selon Elliott Abrams, envoyé spécial des États-Unis pour l’Iran.

Ce dernier a déclaré pour Reuter :

« Nous aurons la semaine prochaine, et la semaine suivante, et la semaine d’après – tout au long de décembre et janvier, il y aura des sanctions qui porteront sur les armes, les armes de destruction massive, les droits de l’homme. … Cela va donc continuer pendant encore deux mois, jusqu’à la fin. »

Les États-Unis sont prêts à ajouter de nouvelles sanctions

L’ambassadrice américaine au Liban Dorothy Shea a jouté que les Etats-Unis pourraient imposer de nouvelles sanctions. Notamment contre des personnalités libanaises pour corruption et aide au groupe Hezbollah soutenu par l’Iran. Ces relations ont encore été compliquées par l’assassinat le 27 novembre de Mohsen Fakhrizadeh, un scientifique de haut niveau dans les programmes nucléaires et de missiles de l’Iran. Un acte perpétré, pour Téhéran par Israël et Washington.

Les dernières actions du président américain Donald Trump pourrait donc rendre encore plus difficile le dialogue entre Joe Biden et Téhéran.

Trump lie de nouvelles sanctions contre Moscou à l’arrêt du pétrole russe dans l’Otan

Donald Trump menace d’intensifier les sanctions américaines contre la Russie, mais uniquement si les pays de l’Otan interrompent tous leurs achats de pétrole russe, encore actifs via certains oléoducs.

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.

Zelensky demande à la Slovaquie de cesser ses achats de pétrole russe via Droujba

Le président ukrainien a exigé l’arrêt des importations de brut russe par la Slovaquie, en proposant une alternative d’approvisionnement, dans un contexte marqué par la guerre et les tensions diplomatiques croissantes autour de l’oléoduc Droujba.
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Washington réduit les droits de douane et ouvre la voie à 550 milliards d’investissements japonais

Les États-Unis abaissent les tarifs appliqués aux importations japonaises à 15 %, tandis que Tokyo s’engage dans un plan massif d’investissements ciblant l’énergie, l’industrie et l’agriculture américaines.

Brésil mise sur la Cop 28 pour structurer l’agenda diplomatique de la Cop 30

La présidence brésilienne de la Cop 30 veut s’appuyer sur les engagements de Dubaï pour mobiliser acteurs publics et privés malgré les blocages persistants dans les négociations internationales.

Le Brésil demande son adhésion complète à l’Agence internationale de l’énergie

Brasília a officiellement entamé le processus d’adhésion à l’Agence internationale de l’énergie, renforçant ainsi son positionnement stratégique sur la scène énergétique mondiale après des années de coopération étroite avec l’organisation basée à Paris.
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Poutine demande à la Slovaquie de bloquer les flux énergétiques vers l’Ukraine

En déplacement à Pékin, Vladimir Poutine a appelé la Slovaquie à suspendre ses livraisons d’énergie à l’Ukraine, en réponse aux frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes.

Moscou et Bratislava discutent du conflit ukrainien et de la coopération énergétique

Vladimir Poutine et Robert Fico se sont rencontrés en Chine pour aborder la guerre en Ukraine, la sécurité régionale et les relations énergétiques entre la Russie et la Slovaquie.

Fico rencontrera Poutine en Chine avant d’accueillir Zelensky en Slovaquie

Le Premier ministre slovaque Robert Fico prévoit une rencontre avec Vladimir Poutine à Pékin avant de recevoir Volodymyr Zelensky à Bratislava, marquant un tournant diplomatique dans ses relations avec Moscou et Kyiv.
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Londres, Paris et Berlin activent des sanctions contre l’Iran, risquant de perturber le brut

Les trois puissances européennes déclenchent le mécanisme de sanctions onusiennes contre l’Iran, mettant sous pression les exportations pétrolières du pays au moment où Téhéran maintient une production élevée malgré les mesures occidentales.

Retour des inspecteurs de l’AIEA en Iran après un mois de rupture diplomatique

L’Iran autorise de nouveau l’Agence internationale de l’énergie atomique à inspecter ses sites nucléaires, après une suspension provoquée par un différend sur la responsabilité des frappes israéliennes.

L’Ukrainien arrêté en Italie refuse l’extradition pour sabotage de Nord Stream

Premier suspect lié aux explosions du gazoduc Nord Stream, un citoyen ukrainien contesté par Berlin s’oppose à son transfert judiciaire depuis l’Italie.
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Des drones ukrainiens frappent des sites énergétiques russes et ravivent les tensions

Des drones ukrainiens ont visé une centrale nucléaire et un terminal pétrolier russes, accentuant la pression sur les discussions diplomatiques, alors que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bloquer toute perspective de négociation.

Un Ukrainien arrêté en Italie pour son rôle présumé dans le sabotage de Nord Stream

Un ressortissant ukrainien suspecté d’avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream a été interpellé en Italie, relançant une affaire judiciaire aux fortes implications géopolitiques en Europe.

Russie et Inde renforcent leurs échanges énergétiques malgré la pression américaine

La Russie poursuit ses livraisons d’hydrocarbures vers l’Inde et explore de nouveaux débouchés pour son gaz naturel liquéfié, dans un contexte de tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.
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Les frappes russes menacent la coopération gazière entre l’Azerbaïdjan et l’Ukraine

Des infrastructures énergétiques azerbaïdjanaises visées en Ukraine remettent en question la sécurité des flux gaziers entre Baku et Kyiv, alors qu’un nouvel accord de livraison vient à peine d’être signé.

L’Iran coupe 1,4 GW à l’Irak, Bagdad accélère les interconnexions régionales

La suspension des 1 400 MW d’électricité fournis par l’Iran à l’Irak met sous pression le réseau irakien, tandis que Téhéran enregistre une demande record de 77 GW et doit arbitrer entre consommation interne et obligations régionales.

La Chine rejette la menace européenne de rétablir les sanctions contre l’Iran

Pékin s’oppose à l’éventuel retour des sanctions du trio européen contre l’Iran, alors que l’échéance de l’accord sur le nucléaire approche et que les tensions diplomatiques s’intensifient autour de Téhéran.
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Washington renforce ses liens avec le Pakistan autour des minerais et hydrocarbures

Les États-Unis projettent de collaborer avec le Pakistan dans les minerais critiques et les hydrocarbures, en explorant des coentreprises et projets dans des zones stratégiques comme le Baloutchistan.

La Russie fait adopter ses normes pétro-gazières par l’Afrique et le Moyen-Orient

Environ 80 normes techniques russes pour le pétrole et le gaz ont été validées à l’international, notamment par les Émirats arabes unis, l’Algérie et Oman, selon l’Institut des initiatives technologiques pétrolières.

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