Nucléaire Iranien: de l’Uranium encore mieux Enrichi

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le nucléaire iranien ne peut normalement être enrichi à plus de 4,5% d’après le JCPOA. Or, depuis quelque temps déjà, l’Iran enrichi son uranium à plus de 20%. Une violation manifeste de l’accord dans un contexte de tensions permanentes avec les États-Unis depuis que Donald Trump a quitté l’accord en 2018.

 

Le nucléaire iranien mieux enrichi grâce à de nouvelles centrifugeuses

Des centrifugeuses IR-4 interdites par le JCPOA

Selon le rapport de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (IAEA), l’Iran aurait commencé à enrichir de l’uranium dans son usine souterraine de Natanz grâce à une troisième cascade de centrifugeuses. Ces centrifugeuses sont perfectionnées et l’Iran n’est pas autorisé à les utiliser. En effet, le pays procède à l’enrichissement avec des centrifugeuses IR-4 alors que l’accord ne l’autorise qu’avec des machines IR-1 de première génération.

En ce sens, l’Iran poursuit sa violation du JCPOA. Celles-ci ont débuté en 2019 en réponse au retrait des États-Unis de l’accord et à la réimposition de sanctions économiques américaines contre l’Iran. En effet, Donald Trump cherchait à supprimer cet accord.

174 centrifugeuses IR-4 déjà installées

Ainsi, dès 2020, l’Iran a commencé à déplacer trois modèles avancés de centrifugeuses vers sa centrale souterraine de Natanz. Dans son rapport du 15 mars 2021 faisant suite à ses inspections, d’abord interdites puis rétablies, l’IAEA a en effet « vérifié que l’Iran a commencé à alimenter la cascade de 174 centrifugeuses IR-4 déjà installées dans l’usine d’enrichissement de combustible ».

 

Une situation qui inquiète la communauté internationale

Aucune réaction immédiate des États-Unis

L’Iran a récemment accéléré ses violations des restrictions du JCPOA dans une tentative de faire pression sur le Président américain Joe Biden. En effet, la situation est dans une impasse puisque les deux parties attendent de voir qui va agir en premier pour sauver l’accord. Si les États-Unis ne semblent pas bouger pour le moment, l’incident ne manque pas d’inquiéter la communauté internationale.

En effet, un représentant du ministère allemand des Affaires étrangères a indiqué que les responsables allemands sont de plus en plus préoccupés par l’utilisation par l’Iran de nouvelles centrifugeuses. Il estime que toute violation de l’accord nucléaire par l’Iran est « contre-productif » pour tenter de préserver l’accord.

La Russie critiquent la politique de non-retour américaine

Cette situation est l’occasion pour la Russie de critiquer la politique américaine. Sergey Ryabkov, vice-ministre russe des affaires étrangères a indiqué qu’il était également préoccupé par les actions de l’Iran. Il a exhorté les États-Unis à reprendre leurs efforts pour apaiser la situation.

Sergey Ryabkov ne voit « que l’élargissement de la liste des sanctions visant l’Iran ». Mais il estime que cela aurait pour conséquence la poursuite de la violation iranienne de l’accord et impute donc aux États-Unis la responsabilité de la situation.

En somme, la situation à Natanz s’inscrit dans le contexte général de tension irano-américaines autour du JCPOA. Il semble que cette violation se poursuivra tant que des négociations n’auront pas repris avec les parties prenantes, au premier rang desquelles les États-Unis.

Erdogan propose un cessez-le-feu ciblé sur les ports et infrastructures énergétiques ukrainiens

Le président turc a suggéré à Vladimir Poutine un cessez-le-feu limité visant les sites portuaires et énergétiques en Ukraine, afin de réduire les risques pour les installations stratégiques et d’ouvrir la voie à des négociations.

Inde et Russie scellent un axe pétrolier pour contourner les sanctions occidentales

New Delhi et Moscou renforcent leur corridor énergétique malgré les pressions tarifaires et réglementaires américaines, maintenant des flux pétroliers soutenus par des mécanismes logistiques et financiers alternatifs.

Washington verrouille la Grèce comme pivot gazier euro-atlantique face à Moscou et Pékin

Les États-Unis ancrent leur présence énergétique en Méditerranée orientale, en consolidant un corridor gazier via la Grèce vers l’Europe centrale, au détriment des flux russes et de l’influence logistique chinoise sur le port du Pirée.
en_11407771234540

France et Chine préparent un groupe climat pour sécuriser nucléaire et cleantech

Paris et Pékin s’accordent sur la création d’un groupe de travail bilatéral climat, centré sur les technologies nucléaires, les énergies renouvelables et le maritime, dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et l’Union européenne.

La Turquie vise des parts dans le gaz américain pour renforcer ses exportations vers l’Europe

Ankara prévoit d’investir dans la production de gaz aux États-Unis afin de sécuriser son approvisionnement en GNL et de devenir un fournisseur clé pour le sud de l’Europe, selon le ministre turc de l’Énergie.

Ankara alerte sur la sécurité énergétique après des attaques contre des tankers russes

Trois navires russes visés au large de la Turquie ravivent les inquiétudes d’Ankara quant à la sécurité de l’approvisionnement gazier et pétrolier en mer Noire, ainsi que la vulnérabilité de ses infrastructures sous-marines.
en_11404441227540

La Roumanie place Lukoil sous contrôle temporaire pour éviter une crise énergétique

Bucarest autorise une prise en main exceptionnelle des actifs locaux de Lukoil, afin d’éviter un choc d’approvisionnement tout en respectant les sanctions internationales visant le groupe russe. Trois repreneurs sont déjà en discussions avancées.

L’Union européenne réclame des garde-fous dans l’accord douanier avec les États-Unis

Les gouvernements européens souhaitent intégrer des clauses de sauvegarde et un mécanisme de révision dans l'accord commercial conclu avec Washington afin de limiter les risques d’un afflux de produits américains sur leur marché.

Une frappe de drone neutralise Khor Mor et provoque un effondrement électrique au Kurdistan

Le champ gazier de Khor Mor, opéré par Pearl Petroleum, a été frappé par un drone armé, interrompant la production et provoquant des coupures d’électricité touchant 80 % de la capacité énergétique du Kurdistan irakien.
en_114027271132540

Les Émirats arabes unis lancent un plan énergétique de 1 milliard $ au Yémen

Global South Utilities investit 1 milliard $ dans de nouveaux projets solaires, éoliens et de stockage pour renforcer les capacités énergétiques du Yémen et étendre son influence dans la région.

Le Royaume-Uni et FirstRand mobilisent $150mn pour accélérer la transition énergétique africaine

British International Investment et FirstRand s’allient pour financer la décarbonation des entreprises africaines, à travers une facilité ciblée sur le soutien aux secteurs les plus émetteurs de carbone.

La Hongrie s’engage à soutenir la Serbie après l’arrêt des livraisons de pétrole

Budapest se mobilise pour assurer l’approvisionnement pétrolier serbe, menacé par la suspension des flux via la Croatie après les sanctions américaines contre la raffinerie NIS, détenue majoritairement par la Russie.
en_114026261130540

La Russie intensifie son rapprochement énergétique avec la Chine malgré les sanctions

Moscou affirme vouloir accroître ses exportations de pétrole et de gaz naturel liquéfié vers Pékin, tout en consolidant la coopération bilatérale dans un contexte de restrictions américaines visant les producteurs russes.

La BEI engage 2 Mds€ pour renforcer l’influence énergétique de l’UE en Afrique

La Banque européenne d’investissement mobilise 2 Mds€ de financements garantis par la Commission européenne pour des projets énergétiques en Afrique, avec un objectif stratégique inscrit dans la diplomatie énergétique de l’Union européenne.

Les recettes pétro-gazières russes chutent de 35 %, lestées par les sanctions

La Russie subit une baisse structurelle de ses revenus énergétiques alors que les sanctions renforcées contre Rosneft et Lukoil fragilisent les flux commerciaux et aggravent le déficit budgétaire fédéral.
en_11402411134540

Les États-Unis frappent la logistique pétrolière iranienne et exposent les acteurs asiatiques

Washington impose de nouvelles sanctions ciblant navires, armateurs et intermédiaires en Asie, rendant plus risqué le commerce de pétrole iranien et redéfinissant le périmètre de conformité maritime dans la région.

Washington autorise les flux vers Paks II et insère des intérêts américains dans le nucléaire hongrois

La licence OFAC sur Paks II permet de contourner les sanctions contre Rosatom en échange d’un ancrage technologique américain, reconfigurant l’équilibre d’intérêts entre Moscou, Budapest et Washington.

Les petits États de l’UE renforcent leur influence énergétique en Afrique via Global Gateway

Finlande, Estonie, Hongrie et Tchéquie multiplient les initiatives bilatérales en Afrique pour capter des projets énergétiques et miniers stratégiques dans le cadre du programme européen Global Gateway.
en_1140221143540

Lula défend une sortie des fossiles sans contrainte face aux tensions à la COP30

Le président brésilien plaide pour une transition énergétique volontaire et sans échéance fixe, tout en évitant d’affronter les intérêts des pays producteurs lors des discussions de la COP30 à Belém.

L’Afrique subsaharienne capte 2,3 % des investissements mondiaux en renouvelable en 2024

La région n’a attiré qu’une faible part des capitaux mondiaux dédiés aux énergies renouvelables en 2024, malgré des besoins élevés et des objectifs de développement importants, selon un rapport publié en novembre.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.