NZ Super Found et CIP explorent ensemble le potentiel offshore de la Nouvelle-Zélande. Ainsi, les deux sociétés créent une nouvelle entité commune locale. De cette manière, elle effectuera les études de faisabilité et de développement de projet éolien offshore dans la région de Taranaki Bight, dès 2022.
Un projet ambitieux
Le Super Found a investi 58 puis 208 milliards de NZD dans le nouveau fond de transition énergétique du CIP (CIETFI) en 2021. Ainsi, le projet South Taranaki est le premier investissement de CIP en Nouvelle-Zélande.
À ce jour, les études de faisabilité sont encore en cours. Celles-ci comprennent l’évaluation des ressources en vent, l’impact environnemental, le besoin de formation et d’industrie dans la région.
Le projet pourrait atteindre une production d’1 GW. Cela correspond à plus de 11 % de la demande d’électricité actuelle de Nouvelle-Zélande, soit l’énergie nécessaire pour approvisionner 650 000 foyers. Cependant, les deux partenaires pensent que le projet pourrait atteindre une production énergétique de 2 GW.
Le projet d’éolien offshore a vocation à coexister avec les autres utilisations de la mer de cette région néo-zélandaise. De plus, le CIP et le Super Foud devront travailler avec plusieurs acteurs clés locaux. Par exemple, un partenariat actif devra être engagé avec les entreprises locales et la communauté Iwi.
De forts engagements pris par les entreprises
Le CIP et le NZ Super Found sont tous deux signataires des Principes pour l’investissement responsable des Nations-Unies.
Par ailleurs, Matt Whineray, président et directeur général du NZ Super Found, déclare que l’énergie éolienne offshore est en adéquation avec la stratégie du fond de se concentrer sur la finance durable. Il ajoute :
« La crise climatique entraîne un changement mondial dans la façon dont les pays produisent de l’énergie. Nous nous concentrons sur les opportunités qui nous permettent d’appliquer notre capital d’investissement à long terme pour soutenir ce changement et l’engagement public du fond à être net zéro d’ici 2050 ».
Le CIP est le leader mondial des énergies renouvelables et de l’éolien offshore, avec 30 GW de projets en cours de développement. Michael Hannibal, partenaire du CIP, met en lumière son impatience et la nécessité de travailler avec les différents acteurs du territoire.
Un contexte de transition en Nouvelle-Zélande
Le pays insulaire s’est fixé pour objectif d’avoir une production énergétique 100 % renouvelable d’ici 2030. À ce sujet, la ministre de l’Énergie, Megan Woods, annonce que le gouvernement commence à travailler « sur un nouveau régime réglementaire pour les énergies renouvelables offshore. »
En effet, les besoins en électricité de la Nouvelle-Zélande devraient augmenter sensiblement dans les années à venir. L’abandon progressif des énergies fossiles est la raison principale de cette évolution.