L’Union Européenne et les États-Unis souhaitent réduire d’environ un tiers les émissions de méthane d’ici à 2030. Une lutte qui ne pourra pas se faire de manière bilatérale.
Réduire d’au moins 30% les émissions d’ici à 2030
Alors que la COP26 approche à grand pas, les États-Unis et l’Union Européenne ont déjà convenu d’un pacte sur le méthane. Pour cause, ses émissions sont la principale cause du changement climatique après celles de dioxyde de carbone (CO2).
Le Global Methane Pledge consulté par Reuters dresse un constat clair : d’ici à 2030, une réduction des émissions de méthane d’origine humaine d’au moins 30% par rapport aux niveaux de 2020 est nécessaire.
Plusieurs pays appelés à contribuer
Les États-Unis et l’UE vont demander à de nombreux pays de s’engager à leurs côtés parmi lesquels les plus grands émetteurs de CH4 au monde. C’est ainsi le cas de la Chine, de la Russie, de l’Inde, du Brésil ou encore de l’Arabie Saoudite. D’autres pays comme la Norvège, le Qatar, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud sont également des émetteurs très importants. L’accord final sera probablement dévoilé en fin de semaine du 13 septembre 2021.
Cette décision politique pourrait avoir d’importantes répercussions sur les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et du traitement des déchets, responsables de la majeure partie des émissions de méthanes.
Outre la réduction des effets du changement climatique, la réduction des émissions de CH4 pourrait avoir un impact économique majeure. Le Berkeley Lab rapporte en ce sens que ses émissions coûteraient environ $300 milliards par an.