La pétrochimie est de nouveau à l’ordre du jour dans les pays du golfe persique. De nouveaux mégaprojets sont lancés après le ralentissement des derniers mois affirme le directeur général d’APICORP. L’Arabie Saoudite, le Koweït et les Émirats Arabes Unis s’affirment ainsi comme les leaders.
La pétrochimie et ses mégaprojets moyen-orientaux
Ahmed Ali Attiga, directeur général d’Arab Petroleum Investments Corp., réaffirme les ambitions des trois États du golfe, en marge de la réunion de la Gulf Petrochemicals and Chemicals Association à Dubaï.
Le chef d’APICORP déclare ainsi qu’un « nouveau cycle » de projets pétrochimiques est sur le point d’être lancé. Selon lui, l’Arabie Saoudite dispose déjà de plusieurs mégaprojets. Le Koweït et les Émirats devraient suivre.
Ahmed Ali Attiga rappelle que « le Moyen-Orient restera la principale source de matières premières » de l’industrie pétrochimique. C’est là qu’on exploite le plus de pétrole brut et de gaz naturel. Attiga espère en outre que le secteur pétrochimique bénéficiera d’investissements importants pour exploiter ses avantages.
$9,4 milliards pour les mégaprojets du golfe
D’autant que les mégaprojets pétrochimiques ont déjà attiré 9,4 milliards de dollars dans la région du golfe. Ces investissements sont en hausse de 14,3% par rapport à 2019. En revanche, ils sont encore inférieurs à leur niveau de la décennie 2000-2010.
Abdulwahab Al-Sadoun, secrétaire général de la Gulf Petrochemicals and Chemicals Association (GPCA), souligne de son côté les bonnes performances de la région du Moyen-Orient par rapport au reste du monde. La production pétrochimique y a augmenté de 1,2%, contre une baisse de 2,6% à l’échelle mondiale.