Norsk Kjernekraft crée une centrale nucléaire SMR de 1 280 MWe près de Mongstad

Norsk Kjernekraft et la municipalité d’Austrheim lancent Fensfjorden Kjernekraft AS pour bâtir une centrale nucléaire SMR de 1 280 MWe près du site pétrolier de Mongstad, visant à réduire les émissions industrielles norvégiennes et sécuriser l’approvisionnement électrique.

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Fensfjorden Kjernekraft AS, nouvelle coentreprise de Norsk Kjernekraft AS et de la municipalité d’Austrheim, projette de construire à Mongstad une installation formée de plusieurs réacteurs modulaires de petite taille (Small Modular Reactor, SMR) capables de fournir jusqu’à 1 280 MWe. Cette puissance représente environ le double de celle de la plus grande centrale hydroélectrique norvégienne, ce qui placerait le futur site parmi les sources d’électricité les plus importantes du pays. L’emplacement retenu borde les infrastructures d’Equinor, aujourd’hui principal émetteur de dioxyde de carbone en Norvège. Les promoteurs estiment qu’une fois en marche, la centrale pourra éliminer l’ensemble des émissions locales tout en soutenant de nouvelles activités industrielles.

Plan de développement

La société récemment immatriculée va lancer une étude d’impact environnemental en coopération avec les autorités nationales, première étape indispensable avant tout dépôt de demandes de licences. Norsk Kjernekraft précise que le calendrier dépendra de « processus efficaces et prévisibles » de la part des régulateurs. Les partenaires ciblent une mise en service initiale en 2035, date qui coïnciderait avec l’augmentation attendue de la demande électrique dans l’ouest du pays. La structure de gouvernance associe le secteur public local et un développeur privé expérimenté afin de partager les risques de financement et d’acceptabilité.

La technologie SMR, encore inexistante en Norvège, se distingue par des modules fabriqués en usine et transportés sur site, limitant la durée et le coût de construction. Chaque unité occupera une surface réduite, l’empreinte au sol totale ne représentant qu’un millième de celle d’autres sources non émettrices, selon les estimations préliminaires. Le projet répond à la nécessité d’une production stable pour équilibrer un système fortement dépendant de l’hydraulique variable. Les promoteurs font valoir que la nature pilotable du nucléaire compléterait les barrages lors des périodes de sécheresse ou de pic hivernal.

Perspectives industrielles

« Avec l’établissement de Fensfjorden Kjernekraft AS, la municipalité franchit une étape importante vers la possible réalisation d’une centrale nucléaire dans la commune », a déclaré le maire Morten Sognnes, soulignant l’opportunité de valeur à long terme pour le territoire. Jonny Hesthammer, directeur général de Norsk Kjernekraft AS, a salué « l’énergie et la bonne collaboration » du partenaire public, notant que les études géologiques et logistiques confirment « d’excellentes conditions pour réussir ». Les acteurs affirment que l’électricité bas-carbone attirerait de nouveaux industriels désireux de décarboner leurs procédés. Le projet s’inscrit dans la stratégie nationale visant à maintenir la compétitivité des complexes pétrochimiques tout en respectant les objectifs climatiques.

Si les autorisations sont accordées dans les délais envisagés, la première tranche pourrait alimenter le réseau dans une dizaine d’années, suivie de phases additionnelles modulaires jusqu’à la pleine capacité. Les promoteurs estiment que la centrale supprimerait les émissions directes du pôle de Mongstad, tout en libérant des certificats d’origine pour d’autres secteurs difficiles à électrifier. La Norvège deviendrait alors l’un des premiers pays nordiques à intégrer des SMR à grande échelle dans son mix énergétique. « Nos analyses montrent qu’Austrheim réunit les facteurs clés : accès au refroidissement, proximité des lignes haute tension et demande industrielle immédiate », a conclu Hesthammer.

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