La restauration des gazoducs Nord Stream est techniquement possible, selon les affirmations du vice-Premier ministre russe, Alexander Novak.
Une situation inédite
Les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique comportent quatre fuites découvertes depuis la semaine dernière. La baisse importante de la pression du gaz permettait de détecter les ruptures. Le vice-Premier ministre russe, Alexander Novak, déclare:
« Il n’y a jamais eu de tels incidents. Bien sûr, il existe des possibilités techniques pour restaurer l’infrastructure, mais cela prend du temps et des fonds appropriés. Je suis sûr que des possibilités appropriées seront trouvées. »
L’Agence danoise de l’énergie, informée par Nord Stream AG, constate que le premier gazoduc bénéficie d’une pression stable. Ainsi, l’écoulement cessait sur la plus grande voie d’approvisionnement en gaz russe vers l’Europe. De plus, la société déclare que le gaz ne transistait plus par le second gazoduc.
Des responsabilités indéterminées
Les États de l’Union européenne expliquent que les dégâts seraient le résultat d’un sabotage. Toutefois, les pays de l’Union, comme d’autres pays occidentaux, évitent de pointer du doigt un responsable. De son côté, le Président russe déclare que les États-Unis et leurs alliés étaient responsables.
Alexander Novak déclare que les États-Unis, l’Ukraine et la Pologne s’opposaient aux gazoducs Nord Stream. Actuellement, le gazoduc Nord Stream 1 ne peut plus s’ouvrir facilement. Nord Stream 2 n’était pas en exploitation commerciale depuis la fin de sa construction en septembre 2021.