Nord Stream, trop tôt pour parler de Sabotage?

Le sabotage est la piste privilégiée pour expliquer les fuites de Nord Stream. Les États-Unis calment le jeu. Ils attendent les résultats de l'enquête avant de se prononcer. Ils se disent prêts à soutenir l'Europe dans le cadre de celle-ci.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Nord Stream est, de nouveau, au cœur de l’actualité. Des fuites ont été identifiées et celles-ci font suite à des explosions. La communauté internationale parle d’ores et déjà de sabotage. Toutefois, les États-Unis calment le jeu. Un haut responsable militaire estime qu’il est encore trop tôt pour conclure à un sabotage.

Nord Stream victime de sabotage?

De fait, les gazoducs Nord Stream sont au centre de l’escalade de la guerre énergétique entre l’Europe et Moscou. Suite aux explosions, le gaz russe continue de s’échapper dans la mer Baltique. Si de nombreux acteurs parlent de sabotage, l’identité du responsable reste inconnue.

Contrairement à certains de ses alliés, les États-Unis se montrent plus prudents. Toutefois, le pays reconnaît les inquiétudes liées à une attaque contre les infrastructures des alliés de l’OTAN.

En réaction aux explosions survenues, le haut responsable militaire des États-Unis déclare:

« Le jury n’est pas encore fixé. Beaucoup de nos partenaires, je pense, ont déterminé ou croient qu’il s’agit de sabotage. Je suis juste…Je ne suis pas au point où je peux vous dire une chose ou l’autre. »

Toutefois, il exclut une implication des militaires. En réponse à Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, il commente:

« Nous n’étions absolument pas impliqués. »

Ainsi, les États-Unis attendent les conclusions de l’enquête lancée suite aux fuites touchant Nord Stream. Karine Jean-Pierre, porte-parole, de la Maison Blanche, déclare:

« Je ne veux pas prendre de l’avance sur l’enquête. »

Les États-Unis offrent leur soutien à l’Europe

Une enquête est ouverte afin de déterminer les causes des fuites de Nord Stream. Le responsable militaire américain déclare que les États-Unis n’ont pas été sollicités pour apporter un soutien. De fait, le pays pourrait utiliser ses capacités militaires sous-marines dans le cadre de cette enquête.

Le fonctionnaire commente:

« Nous sommes comme un certain nombre d’autres pays ayant des capacités qui pourraient certainement aider, mais on ne nous a pas demandé de le faire. Et encore une fois, il y a beaucoup de pays là-bas qui ont une capacité sous-marine. »

Lloyd Austin, secrétaire américain à la défense, confirme le soutien des États-Unis. Selon un haut responsable du Pentagone, L. Austin aurait offert son aide à son homologue danois lors d’un entretien téléphonique.

Tamara Lawrence, porte-parole des forces navales des États-Unis pour l’Europe et l’Afrique, a, lui aussi, offert son aide. La marine américaine se tient donc prête pour participer à l’enquête concernant Nord Stream. Il ajoute que celle-ci se ferait « en étroite coordination avec nos alliés et partenaires ».

Nord Stream, au cœur de la guerre énergétique entre l’UE et Moscou

Nord Stream se retrouve, de fait, au cœur de la guerre énergétique opposant l’Europe à la Russie. Moscou avait, dans un premier temps, réduit le flux de gaz russe transitant via Nord Stream 1. Le flux a ensuite été suspendu en août. L’UE accuse la Russie d’utiliser son gaz comme une arme, Moscou explique que les sanctions occidentales ont causé des difficultés techniques.

Suite aux explosions touchant Nord Stream, l’UE a promis une réponse « robuste ». Elle soupçonne un sabotage. Moscou réfute les accusations pointant du doigt la Russie. Son ambassade au Danemark déclare qu’un sabotage de Nord Stream est une attaque contre la sécurité énergétique de l’Europe, mais aussi de la Russie.

Washington autorise Trinité-et-Tobago à explorer le champ gazier Dragon avec Caracas

Les États-Unis ont accordé à Trinité-et-Tobago une licence spéciale pour reprendre les négociations avec le Venezuela autour du champ gazier Dragon, levant partiellement les restrictions imposées au secteur énergétique vénézuélien.

Bruxelles avance vers une sortie totale du gaz et pétrole russes d’ici 2028

Les ambassadeurs des pays membres de l’Union européenne ont validé l’envoi au Conseil des ministres d’un projet législatif visant à éliminer progressivement les importations d’énergie fossile russe d’ici janvier 2028.

La Russie acte sa sortie définitive de l’accord nucléaire bilatéral avec les États-Unis

La Douma a approuvé le retrait formel de la Russie d’un traité signé avec les États-Unis sur l’élimination du plutonium militaire, mettant fin à plus de deux décennies de coopération nucléaire stratégique.
en_114081064540

Tusk refuse de transférer à l’Allemagne un suspect ukrainien lié au sabotage de Nord Stream

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré qu’il n’était pas dans l’intérêt de la Pologne d’extrader vers l’Allemagne un citoyen ukrainien soupçonné d’avoir participé aux explosions ayant endommagé les gazoducs Nord Stream en 2022.

Des entreprises saoudiennes lancent 500 MW de projets énergétiques en Syrie

Al-Harfi et SCLCO ont signé des accords avec les autorités syriennes pour développer des capacités solaires et éoliennes, dans un contexte de rapprochement énergétique entre Riyad et Damas.

Thaïlande et Japon renforcent leurs achats de brut américain dans un contexte de tensions géopolitiques

Face aux risques liés aux approvisionnements du Moyen-Orient, les raffineurs thaïlandais et japonais se tournent vers le brut américain, soutenus par des incitations tarifaires et des stratégies alignées avec les discussions commerciales bilatérales.
en_114051033540

Macron appelle l’Europe à agir contre la flotte fantôme russe après une saisie au large

La France a intercepté un pétrolier lié à des exportations russes, incitant Emmanuel Macron à appeler à une réponse européenne coordonnée pour entraver les navires contournant les sanctions sur le pétrole.

Les sanctions de l’ONU contre l’Iran réactivées, pression accrue sur les échanges

L’activation du mécanisme de snapback rétablit l’ensemble des sanctions de l’ONU contre l’Iran, impactant directement les secteurs de l’armement, de la finance et du commerce maritime international.

L’Union européenne intensifie sa coopération énergétique avec le Groenland

Le commissaire Dan Jørgensen est en visite au Groenland pour renforcer les liens énergétiques avec l’Union européenne, dans un contexte de doublement envisagé des fonds européens pour la période 2028-2034.
en_1140250941540

Ministres européens et iranien se réunissent à New York pour éviter retour des sanctions

Les chefs de la diplomatie européenne et iranienne se retrouvent à New York pour tenter d’éviter le rétablissement des sanctions de l’ONU liées au programme nucléaire de Téhéran.

Le Canada et le Mexique lancent un partenariat stratégique axé sur l’énergie et les infrastructures

Le premier ministre canadien Mark Carney annonce un accord bilatéral avec le Mexique incluant des investissements ciblés dans les corridors énergétiques, les infrastructures logistiques et la sécurité transfrontalière.

Trump demande à l’OTAN de cesser tout achat de pétrole russe par ses membres

Le président américain a appelé à un arrêt immédiat des importations de pétrole russe par les pays membres de l’OTAN, dénonçant une contradiction stratégique alors que des sanctions sont envisagées contre Moscou.
en_114021092041540

L’Iran retire une résolution nucléaire sous pression financière des États-Unis

Téhéran a retiré une résolution dénonçant les attaques contre ses installations nucléaires, citant des pressions américaines sur les membres de l’AIEA, qui craignaient une suspension des contributions volontaires de Washington.

La Pologne presse l’Union européenne de cesser les importations de pétrole russe d’ici 2026

Le ministre polonais de l’Énergie appelle les États membres de l’Union européenne à s’engager collectivement à stopper les achats de pétrole russe sous deux ans, évoquant des risques géopolitiques croissants.

La Grèce et la Libye relancent les discussions sur la délimitation maritime

Athènes et Tripoli s'engagent dans un processus de négociation pour définir leurs zones économiques exclusives en Méditerranée, dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques et des enjeux énergétiques sous-marins.
en_1140170927540

Paris, Berlin et Londres donnent dix jours à l’Iran pour éviter le retour des sanctions

Les puissances européennes exigent des gestes concrets de Téhéran sur le nucléaire sous peine de rétablir les sanctions onusiennes, alors que les inspections de l’AIEA restent bloquées et les tensions avec Washington persistent.

L’Union européenne maintient l’échéance de 2028 pour l’arrêt du gaz russe

Bruxelles confirme son objectif de cesser toutes les importations d’énergie russe d’ici 2028, malgré les pressions diplomatiques croissantes exercées par Washington dans le contexte du conflit en Ukraine.

Trump lie de nouvelles sanctions contre Moscou à l’arrêt du pétrole russe dans l’Otan

Donald Trump menace d’intensifier les sanctions américaines contre la Russie, mais uniquement si les pays de l’Otan interrompent tous leurs achats de pétrole russe, encore actifs via certains oléoducs.
en_114015092054540

L’Italie et Les États-Unis scellent un partenariat sur le GNL pour sécuriser l’approvisionnement européen

Les deux pays ont convenu de développer des infrastructures dédiées au gaz naturel liquéfié pour renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et stimuler les échanges transatlantiques.

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.