Nord Stream, trop tôt pour parler de Sabotage?

Le sabotage est la piste privilégiée pour expliquer les fuites de Nord Stream. Les États-Unis calment le jeu. Ils attendent les résultats de l'enquête avant de se prononcer. Ils se disent prêts à soutenir l'Europe dans le cadre de celle-ci.

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Nord Stream est, de nouveau, au cœur de l’actualité. Des fuites ont été identifiées et celles-ci font suite à des explosions. La communauté internationale parle d’ores et déjà de sabotage. Toutefois, les États-Unis calment le jeu. Un haut responsable militaire estime qu’il est encore trop tôt pour conclure à un sabotage.

Nord Stream victime de sabotage?

De fait, les gazoducs Nord Stream sont au centre de l’escalade de la guerre énergétique entre l’Europe et Moscou. Suite aux explosions, le gaz russe continue de s’échapper dans la mer Baltique. Si de nombreux acteurs parlent de sabotage, l’identité du responsable reste inconnue.

Contrairement à certains de ses alliés, les États-Unis se montrent plus prudents. Toutefois, le pays reconnaît les inquiétudes liées à une attaque contre les infrastructures des alliés de l’OTAN.

En réaction aux explosions survenues, le haut responsable militaire des États-Unis déclare:

« Le jury n’est pas encore fixé. Beaucoup de nos partenaires, je pense, ont déterminé ou croient qu’il s’agit de sabotage. Je suis juste…Je ne suis pas au point où je peux vous dire une chose ou l’autre. »

Toutefois, il exclut une implication des militaires. En réponse à Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, il commente:

« Nous n’étions absolument pas impliqués. »

Ainsi, les États-Unis attendent les conclusions de l’enquête lancée suite aux fuites touchant Nord Stream. Karine Jean-Pierre, porte-parole, de la Maison Blanche, déclare:

« Je ne veux pas prendre de l’avance sur l’enquête. »

Les États-Unis offrent leur soutien à l’Europe

Une enquête est ouverte afin de déterminer les causes des fuites de Nord Stream. Le responsable militaire américain déclare que les États-Unis n’ont pas été sollicités pour apporter un soutien. De fait, le pays pourrait utiliser ses capacités militaires sous-marines dans le cadre de cette enquête.

Le fonctionnaire commente:

« Nous sommes comme un certain nombre d’autres pays ayant des capacités qui pourraient certainement aider, mais on ne nous a pas demandé de le faire. Et encore une fois, il y a beaucoup de pays là-bas qui ont une capacité sous-marine. »

Lloyd Austin, secrétaire américain à la défense, confirme le soutien des États-Unis. Selon un haut responsable du Pentagone, L. Austin aurait offert son aide à son homologue danois lors d’un entretien téléphonique.

Tamara Lawrence, porte-parole des forces navales des États-Unis pour l’Europe et l’Afrique, a, lui aussi, offert son aide. La marine américaine se tient donc prête pour participer à l’enquête concernant Nord Stream. Il ajoute que celle-ci se ferait « en étroite coordination avec nos alliés et partenaires ».

Nord Stream, au cœur de la guerre énergétique entre l’UE et Moscou

Nord Stream se retrouve, de fait, au cœur de la guerre énergétique opposant l’Europe à la Russie. Moscou avait, dans un premier temps, réduit le flux de gaz russe transitant via Nord Stream 1. Le flux a ensuite été suspendu en août. L’UE accuse la Russie d’utiliser son gaz comme une arme, Moscou explique que les sanctions occidentales ont causé des difficultés techniques.

Suite aux explosions touchant Nord Stream, l’UE a promis une réponse « robuste ». Elle soupçonne un sabotage. Moscou réfute les accusations pointant du doigt la Russie. Son ambassade au Danemark déclare qu’un sabotage de Nord Stream est une attaque contre la sécurité énergétique de l’Europe, mais aussi de la Russie.

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