Des problèmes de transport sont survenus entre Siemens Energy et Gazprom. De fait, la société Gazprom avait déclaré l’absence de documentation nécessaire permettant le transport de turbines. Toutefois, Siemens Energy a remis les documents à Gazprom permettant ainsi le transport des turbines du Nord Stream 1.
Les documents en question concernent l’exemption des sanctions de l’UE et du Canada. Plus précisément, cela porte sur le retour d’une turbine clé du gazoduc, envoyée au Canada pour réparation. Gazprom soutient qu’en raison de l’absence de documents la turbine en route pour la Russie était restée bloquée en Allemagne.
Nord Stream 1 soulève des préoccupations
Gazprom avait coupé les flux de Nord Stream 1 en juin affirmant qu’il ne pouvait pas récupérer la turbine se trouvant au Canada. Toutefois, l’Allemagne soutenait que l’utilisation de la turbine devait débuter uniquement en septembre. La turbine était bloquée en Allemagne car la Russie ne validait pas son retour.
Ce bras de fer géopolitique s’inscrit dans le contexte de la guerre en Ukraine menée par la Russie. L’UE soutient ouvertement l’Ukraine mais peine à réduire sa dépendance au gaz russe dont Nord Stream est un élément crucial pour l’approvisionnement.
Le gazoduc Nord Stream 1 a été remis en service à un niveau inférieur à sa capacité. Cela suite à une opération de maintenance. La diminution des volumes de gaz avait alarmé l’Europe qui craignait pour son approvisionnement hivernal.
Nord Stream 1 reliant la Russie à l’Allemagne, a recommencé à pomper du gaz jeudi après un arrêt de dix jours. Initialement, le gazoduc n’avait atteint que 40% de sa capacité. Puis, les volumes ont été réduits à 20% des capacités du gazoduc.
Alors que l’Europe accuse Moscou d’utiliser les flux de gaz comme un moyen de pression politique, cette nouvelle réduction s’inscrit parfaitement dans la stratégie de la Fédération déterminée à répondre aux sanctions occidentales. Dmitry Peskov, porte-parole du Kremlin a cependant réfuté ces accusations.