La nomination de Lee Zeldin, choisi par l’ex-président américain Donald Trump pour diriger l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA), a été validée par le Sénat avec un résultat de 56 voix pour et 42 contre. Ancien élu républicain au Congrès, Zeldin succède à l’administration précédente dans un contexte où les choix politiques concernant l’environnement et l’énergie sont au cœur du débat national.
Le soutien des acteurs de l’énergie fossile
La nomination de Zeldin a été accueillie favorablement par l’industrie des énergies fossiles. Mike Sommers, directeur de l’American Petroleum Institute (API), a salué cette décision, soulignant l’expérience de Zeldin dans la recherche de solutions aux défis énergétiques du pays. L’industrie pétrolière et gazière, sous pression face à la réglementation environnementale, voit en lui un défenseur de la réduction des restrictions sur l’exploitation des ressources naturelles, notamment les hydrocarbures.
Les oppositions des groupes environnementaux
En revanche, des ONG et des groupes de défense de l’environnement ont vivement réagi à cette nomination. Lena Moffitt d’Evergreen Action a dénoncé l’influence croissante des partisans de Trump sur la politique environnementale. Selon elle, Zeldin représente une continuation de l’approche visant à privilégier les intérêts de l’industrie des énergies fossiles au détriment de la santé publique et de la préservation de l’environnement.
Une politique énergétique axée sur les hydrocarbures
Lors de son audition, Lee Zeldin a mis l’accent sur son double objectif : protéger l’environnement tout en soutenant l’économie. Une position qui s’inscrit dans la lignée des prises de position de Donald Trump, qui considère les restrictions sur les ressources pétrolières comme une entrave à la croissance économique. Ce choix, fait à un moment où les États-Unis sont déjà les premiers producteurs mondiaux de pétrole, reflète la volonté de l’administration de renforcer la production nationale d’hydrocarbures.
Un retour en arrière dans la lutte contre le changement climatique
La nomination de Zeldin intervient également dans le cadre d’une politique énergétique qui semble prendre le contre-pied des engagements environnementaux internationaux. Le retrait annoncé des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat et la volonté de relancer la production d’énergie fossile marquent un tournant dans la politique climatique américaine. Les répercussions de ces décisions se font déjà sentir sur les marchés énergétiques mondiaux.