La neutralité carbone était au cœur de la discussion entre Fatih Birol et Xie Zhenhua. Le directeur de l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA) et l’envoyé spécial de la Chine pour le changement climatique ont discuté des différents progrès chinois et mondiaux.
La neutralité carbone La Chine s’investit dans la neutralité carbone
La Chine s’est engagée pour la neutralité carbone avec d’autres grandes puissances économiques dont les États-Unis et l’Union Européenne. En ce sens, la Chine investit et prend de nouvelles initiatives dans le secteur des énergies renouvelables, mais pas seulement. Il s’agit d’une réflexion plus large qui touche aux transports, aux infrastructures, à l’hydrogène et à l’industrie. L’objectif est de développer une économie circulaire, durable, et à faibles émissions carbones.
Le système chinois d’échange de droits d’émission carbone commencera ses premiers échanges dans les prochaines semaines. La Chine espère atteindre son pic d’émission avant 2030 et la neutralité carbone avant 2060.
L’IEA au service de la neutralité carbone en Chine
Les progrès chinois vers une transition économique globale sont le fruit d’efforts nationaux, mais aussi d’une mobilisation plus générale. L’IEA tient notamment un rôle important en accompagnant les économies nationales, dont la Chine, vers la neutralité carbone. Cet accompagnement est très apprécié et efficace, souligne Xie Zhenhua.
La feuille de route pour le net zéro en 2050 est un exemple d’accompagnement. Le soutient technique de l’IEA est conjugué à des recommandations à destination du personnel politique. Il s’agit d’apporter conseil et expertise sur l’échange de droits d’émissions, les voies de transition, l’efficacité énergétique, l’expansion et l’intégration des énergies renouvelables…
La Chine salue le rôle de l’IEA
Xie Zhenhua souligne le rôle important de l’IEA dans les efforts mondiaux en direction des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’accompagnement de l’IEA facilite grandement la tenue des efforts nécessaires à la réalisation des objectifs de l’accord de Paris. Mais il s’agit également de développer des réflexions plus générales.
Le récent rapport sur la finance de transitions vers l’énergie propre dans les économies émergentes et en développement souligne le rôle de l’appareil financier. Une transition inclusive où les gouvernements pourraient jouer des forces de leurs pays a également été discutée.
Le meilleur moyen d’atteindre la neutralité carbone mondiale semble être la coopération. Coopération internationale certes, mais également avec l’IEA et autres organisations non-étatiques. La transition énergétique demande des efforts globaux, communs et concertés.