Neutralité Carbone en Mer du Nord d’ici à 2050

La neutralité carbone devrait être atteinte en mer du Nord d’ici à 2050 suite à l'accord passé entre le gouvernement britannique et l'industrie pétro-gazière. Cependant, les objectifs de l’accord pourraient ne pas être suffisants pour respecter les engagements de l’Accord de Paris.|La neutralité carbone devrait être atteinte en mer du Nord d’ici à 2050 suite à l'accord passé entre le gouvernement britannique et l'industrie pétro-gazière. Cependant, les objectifs de l’accord pourraient ne pas être suffisants pour respecter les engagements de l’Accord de Paris.

Partagez:

La neutralité carbone devrait être atteinte en mer du Nord d’ici à 2050 suite à l’accord passé entre le gouvernement britannique et l’industrie pétro-gazière. Cependant, les objectifs de l’accord pourraient ne pas être suffisants pour respecter les engagements de l’Accord de Paris.

 

Neutralité carbone en Mer du Nord en 2050 ?

Le Royaume-Uni et les acteurs de l’industrie pétrolière et gazière se sont entendu pour accélérer leur transition énergétique. Et ce, dans le but d’atteindre en Mer du Nord la neutralité carbone d’ici à 2050. Prouvant ainsi que fournir une énergie propre et abordable en utilisant les ressources naturelles de la Mer de Nord est possible.

 

200.000 emplois potentiels

Cet accord prévoit de nombreux objectifs qui bénéficieront du soutien financier des gouvernements, mais aussi des politiques publiques. Selon une étude de Wood Mackenzie, le potentiel économique du plateau continental Britannique pourrait être doublé. Ce potentiel, estimé à £2,5 trillons, pourrait créer plus de 200.000 nouveaux emplois.

Cependant, cette expansion devra être supportée par un investissement de £430 milliards d’ici à 2050.

 

Un accord multidimensionnel

L’accord signé par le Royaume-Uni et les acteurs de l’industrie repose sur quatre piliers avec des objectifs spécifiques. Il prévoit la décarbonation des sources d’approvisionnement, avec l’objectif de réduire les émissions pétrolières et gazières de moitié d’ici à 2030.  Il prévoit également d’augmenter les capacités de capture et stockage du carbone pour atteindre 10 Mtpa de carbone capturé en 2030.

L’augmentation des capacités en hydrogène est le troisième pilier de l’accord. Et ce, pour atteindre 5 GW d’énergie hydrogène d’ici à 2030. Enfin, des investissements de £14-16 milliards dans les technologies à faibles émissions de carbone est prévu.

 

Comment faire ?

Pour atteindre une réduction de moitié des émissions en 2030, deux hypothèses sont sur la table. Soit l’électrification de l’Ouest des îles Shetland et du centre de la mer du Nord, soit l’arrêt des activités. Le manque de projet de longue durée concernant l’approvisionnement en hydrogène de 5 GW rend cet objectif difficile à atteindre.

De plus, 70% des émissions en mer du Nord proviennent du traitement et de la production, l’électrification sera donc inefficace. Les projets en cours concernant les capacités de capture et stockage du carbone s’alignent sur l’objectif de 10 Mt/an en 2030. Et ce, sous réserve d’obtention des financements nécessaires. Cependant, ces objectifs ne pourraient pas être suffisants.

Les objectifs en matière d’hydrogène pour 2030 ne seront pas suffisants pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Les efforts concernant la capture et stockage de carbone devront également être redoublés après 2030. En ce sens, des progrès en terme d’investissements seront également nécessaires.

 

Quels impacts sur l’industrie pétrolière et gazière ?

Les objectifs de l’accord sont encourageants, mais insuffisants sur le long terme. Le Royaume-Uni devra placer un prix sur le carbone, n’étant plus soumis au système européen d’échange de quotas. Pour encourager les investissements sur les technologies faibles en carbone, un prix de £50/tonne équivalent CO2 minimum sera nécessaire.

Ces objectifs auront un impact sur l’industrie pétrolière et gazière, qui représentent une grosse portion de l’économie britannique. Cependant, malgré l’accord, ce secteur subit la menace d’une baisse nette des dépenses prévues. Et ce, pour atteindre $1 milliard en 2023, tombant à leur plus bas niveau depuis 50 ans.

Les objectifs de réduction ces objectifs devront être couplés avec des mesures viables. Et ce, pour permettre à l’industrie de subsister.

Brésil : le délestage des énergies renouvelables bondira de 300 % d’ici 2035

La hausse rapide des capacités solaires et éoliennes provoquera une augmentation marquée du délestage électrique au Brésil, les infrastructures de transport étant insuffisantes pour gérer cet afflux massif d’énergie, indique une étude récente du cabinet Wood Mackenzie.

La Corée du Sud réduit sa dépendance aux énergies fossiles sous 50 %

En avril 2025, les combustibles fossiles ont représenté 49,5 % du mix électrique sud-coréen, passant sous le seuil symbolique de 50 % pour la première fois, principalement en raison d'une chute historique de la production électrique issue du charbon.

Énergies renouvelables: l’accès progresse, mais les financements restent insuffisants pour l’Afrique

Selon le rapport 2025 sur l'accès énergétique mondial, malgré une nette progression des énergies renouvelables, le manque de financements adaptés freine toujours l'accès à l'électricité et à la cuisson propre, notamment en Afrique subsaharienne.
en_114029092029540

Chine et États-Unis améliorent leurs performances énergétiques dans un contexte instable mondial

Alors que les économies avancées conservent leur leadership énergétique mondial, la Chine et les États-Unis progressent significativement dans la sécurité et la durabilité de leurs systèmes énergétiques selon le rapport annuel du Forum Économique Mondial.

L’Algérie et l’Angola renforcent leur coopération énergétique au sommet États-Unis–Afrique

En marge du sommet États-Unis–Afrique à Luanda, Alger et Luanda consolident leur collaboration énergétique afin de mieux exploiter leur potentiel pétrogazier et minier, ciblant une stratégie commune sur les marchés régionaux et internationaux.

Le Royaume-Uni appelé à accélérer les réformes du prix de l’électricité

Le Comité britannique sur le changement climatique presse le gouvernement de réduire rapidement les coûts d’électricité pour faciliter l'adoption des pompes à chaleur et des véhicules électriques, jugée trop lente pour atteindre les objectifs climatiques fixés.
en_114025062040540

Bruxelles élargit les subventions aux technologies bas carbone et au nucléaire

La Commission européenne prolongera jusqu'à fin 2030 un cadre d’aides d’État élargi, permettant aux capitales de financer technologies bas carbone et nucléaire afin de préserver la compétitivité face à la Chine et aux États-Unis.

Le Japon risque un déficit électrique majeur de 89 GW dès 2050

Le gestionnaire japonais du réseau électrique anticipe un déficit énergétique pouvant atteindre 89 GW en 2050, en raison d'une demande croissante liée aux secteurs des puces électroniques, des véhicules électriques et des technologies basées sur l’intelligence artificielle.

L’UE valide des aides énergétiques ciblées pour les industries lourdes européennes

Les industries énergivores européennes pourront bénéficier d'aides d'État temporaires afin d'atténuer l'impact des prix élevés de l'électricité, selon un nouveau cadre réglementaire proposé par la Commission européenne dans le cadre du « Clean Industrial Deal ».
en_114024062035540

Maurice lance un appel d’offres international pour une centrale électrique flottante

Maurice cherche des investisseurs internationaux afin de construire rapidement une centrale électrique flottante d’environ 100 MW, destinée à sécuriser l’approvisionnement énergétique national d'ici janvier 2026 et pallier les déficits actuels de production.

L’Espagne et le Portugal renforcent leur réseau après la panne d’avril

Madrid annonce des mesures immédiates sur le stockage énergétique tandis que Lisbonne sécurise son réseau électrique, en réponse à la coupure historique ayant touché toute la péninsule ibérique fin avril.

L’Indonésie engage 190 milliards USD pour augmenter sa capacité énergétique d’ici 2034

L’Indonésie déploie son nouveau plan énergétique national prévoyant une hausse de capacité électrique de 69,5 GW sur dix ans, principalement financée par des producteurs indépendants, pour répondre à une demande intérieure en forte croissance.
en_1140290954540-12-1

France : Moratoire sur les renouvelables ; alerte sur l’impact industriel immédiat

La ministre française Agnès Pannier-Runacher dénonce le moratoire parlementaire sur les nouvelles installations d'énergies renouvelables, alertant sur la possible suppression de 150 000 emplois industriels et sur une dépendance énergétique accrue envers l’étranger.

Le nouveau règlement européen sur les batteries bouleverse la filière industrielle européenne

Le règlement européen sur les batteries, pleinement effectif dès le 18 août, modifie profondément les contraintes industrielles liées aux voitures et vélos électriques, imposant aux entreprises des règles strictes de recyclage, d'approvisionnement et de transparence.

Le Parlement européen presse Bruxelles d’agir sur les réseaux énergétiques

Le Parlement européen appelle la Commission à renforcer les infrastructures énergétiques et accélérer l'application du Pacte industriel vert afin d'améliorer la flexibilité et la sécurité énergétique du continent face à une volatilité accrue des marchés.
en_114022062067540

L’Europe investit massivement dans les réseaux électriques et le Clean Industrial Deal

La Commission européenne dévoile un plan ambitieux pour moderniser les réseaux électriques et lance le Clean Industrial Deal, mobilisant plusieurs centaines de milliards d'euros afin de renforcer l'autonomie industrielle et énergétique du continent.

Wood Mackenzie souligne l’avantage des services publics régulés face au boom des data centres

Aux États-Unis, les opérateurs de réseaux électriques régulés bénéficient d'un avantage décisif pour connecter au réseau les nouveaux centres de données, représentant désormais 134 GW de projets, selon un rapport de Wood Mackenzie publié le 19 juin.

La France fixe un objectif de 200 TWh renouvelables pour 2030

L’Assemblée nationale française valide un objectif chiffré à 200 TWh de production d’électricité renouvelable à l’horizon 2030, dans un texte législatif largement débattu sur le futur mix énergétique national.
en_114019062064540

États-Unis : stagnation des émissions en 2024, incertitudes sous l’administration Trump

En 2024, les émissions américaines de CO₂ restent stables à 5,1 milliards de tonnes, alors que l’administration Trump prépare une politique énergétique favorable aux hydrocarbures, soulevant des questions sur l’évolution future du marché américain.

France : Décret énergétique anticipé, l’Assemblée nationale dénonce un risque démocratique

La publication anticipée du décret énergétique français déclenche de vives réactions parlementaires, alors que le gouvernement cherche à sécuriser rapidement les investissements dans le nucléaire et les autres filières énergétiques.