Nayara, touchée par les Sanctions contre Moscou?

Nayara, entreprise indienne, ne semble pas touchée par les sanctions occidentales visant Moscou. Malgré son affiliation à Rosneft, elle enregistre des bénéfices records entre avril et juin. Toutefois, la tendance pourrait s'inverser alors que certaines banques ou entreprises s'éloignent de Nayara.

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Nayara, entreprise indienne, rencontre des difficultés. Plusieurs banques et négociants de pétroles refusent de traiter avec celle-ci. La société pétrolière se retrouve en difficulté par le biais de son affiliation avec Rosneft. En ce sens, les sanctions européennes pourraient impacter également Nayara.

Les sanctions ont été édictées afin d’affaiblir la capacité du Kremlin à financer la guerre. Aussi, l’Europe souhaite imposer des coûts économiques et politiques à la Russie. En conséquence, certains acteurs s’alignent sur ces mesures. Ceux-ci souhaitant faire valoir leur opposition à la guerre qui sévit en Ukraine.

La société russe Rosneft possède 49% de Nayara. Malgré cela, Nayara n’a pas été directement sanctionnée dans le cadre de la réponse internationale à la guerre en Ukraine.

Cependant, plusieurs sociétés dont Vitol, Glencore ainsi que certains producteurs canadiens, d’Amérique latine et d’Europe, ont refusé de vendre du brut à Nayara. Il existe également plusieurs sociétés comme Philips 66, Equinor et Petrogal qui ont refusé de travailler avec l’entreprise indienne. De la même manière, des banques comme Morgan Stanley, BNP Paribas et JPMorgan ont refusé la collaboration.

Quelle est la situation de Nayara?

Nayara exploite une raffinerie produisant 400.000 barils par jour à Vadinar, dans l’État du Gujarat. Elle possède la deuxième plus grande raffinerie en Inde et ses activités couvrent toute la chaîne de valeur des hydrocarbures. Elle se décrit également comme étant un réseau pan-indien de vente au détail de carburant. Celle-ci représente 8% de la capacité de raffinage indienne.

L’entreprise Nayara ne semble pas être inquiétée par les circonstances. De fait, elle déclare avoir de bonnes relations avec ses fournisseurs. En outre, elle indique qu’elle possède suffisamment de contrats pour l’achat de pétrole brut.

En outre, elle semble ne pas dépendre d’acteurs occidentaux. Elle se fournit actuellement auprès de producteurs chinois, du Moyen-Orient ou encore de sociétés fournissant du pétrole russe. Les fournisseurs locaux de pétrole brut lui permettent aussi d’assurer son approvisionnement.

La situation géopolitique actuelle constitue également une aubaine pour Nayara. De fait, les Occidentaux refusent d’acheter du pétrole russe. Ainsi, celui-ci est vendu à un prix moindre, notamment sur les marchés asiatiques. Cela permet donc à Nayara de se fournir à un prix abordable.

Elle n’est pas la seule entreprise à en profiter. De fait, l’Inde importe du pétrole russe en grande quantité. Auparavant, la tendance freinait les acheteurs en raison des coûts élevés.

Les circonstances permettent donc l’augmentation de consommation de pétrole russe. Cela lui a offert un bénéfice trimestriel de 35,6 milliards de roupies entre avril et juin.

Des difficultés entraînées par les sanctions

Malgré une situation qui pourrait sembler idéale, Nayara pourrait être freinée. Ses liens avec Rosneft semblent poser quelques problèmes à l’entreprise.

De fait, certaines banques étrangères et la banque indienne HDFC ont coupé les crédits commerciaux pour l’importation de pétrole. Certains fournisseurs ont demandé un paiement anticipé, de peur d’être eux-mêmes impactés par les sanctions occidentales.

L’agence CARE Ratings confirme cette tendance.

Depuis l’application des sanctions occidentales contre la Russie, certains hauts responsables ont quitté Nayara. Ce phénomène avait également touché Rosneft, qui avait affronté une vague de démission au moment des sanctions.

L’Inde n’a pas pris position contre la Russie. Elle refuse de condamner explicitement les actions de Moscou, malgré un appel à cessez-le-feu en Ukraine. En outre, elle s’est abstenue de voter sur plusieurs résolutions des Nations unies en la matière. De ce fait, l’entreprise indienne bénéficie de la position « prudente » de son pays.

 

Illustration par Anastasia Vystorobska

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