Un navire naviguant en mer Rouge a été touché par un projectile non identifié dans une zone située à 70 miles nautiques au sud-ouest de Hudaydah, au large des côtes yéménites. Cet incident, rapporté par le UK Maritime Trade Operations (UKMTO), est survenu après une série d’attaques similaires attribuées aux Houthis, un groupe soutenu par l’Iran.
Première attaque signalée depuis début octobre
Avant cet événement, la dernière attaque signalée dans cette zone remonte au début du mois, où deux navires avaient été endommagés et un autre touché dans l’océan Indien. Selon les rapports précédents, ces attaques avaient coïncidé avec l’intensification des opérations militaires israéliennes au Liban.
Implications pour le transport maritime
Les tensions croissantes dans la région ont poussé de nombreux armateurs à modifier leurs itinéraires, préférant contourner l’Afrique plutôt que d’emprunter le passage par la mer Rouge, ce qui a entraîné une hausse des coûts de carburant et des frais logistiques. Cette situation survient dans un contexte d’escalade entre Israël et l’Iran, avec des conséquences potentielles pour le transport maritime.
Évolution du coût du transport pétrolier
Les spéculations sur d’éventuelles perturbations de l’approvisionnement pétrolier ont entraîné une augmentation des tarifs de transport. Le coût pour un cargo de 140 000 tonnes métriques de brut sur un Suezmax, reliant le Golfe Persique au continent britannique, a atteint 27,27 $ par tonne métrique, représentant une hausse de 17 % par rapport au début du mois, d’après les évaluations de Platts, une division de S&P Global Commodity Insights.
Risques géopolitiques persistants
Les Houthis, qui ont commencé à cibler les navires commerciaux liés aux intérêts américains, britanniques et israéliens en novembre, continuent de représenter une menace sérieuse pour la sécurité maritime dans la région. Les risques demeurent élevés pour les navires commerciaux opérant dans le secteur, en particulier dans le contexte de tensions entre Israël et le Hamas, ainsi que l’implication de l’Iran, troisième producteur de l’OPEP.