L’énergéticien britannique National Grid a confirmé la vente de sa division d’énergies renouvelables terrestres aux États-Unis au gestionnaire canadien Brookfield Asset Management pour une valeur d’entreprise de $1,735 md (1,66 md€). L’opération concerne les actifs de stockage en batteries, d’énergie solaire et d’éolien terrestre du groupe sur le territoire américain.
Recentrage sur les infrastructures électriques
Cette cession s’inscrit dans la nouvelle stratégie annoncée en mai 2024 par National Grid, qui vise à concentrer ses investissements sur le transport et la distribution d’électricité. Dans cette optique, l’entreprise avait déjà exprimé son intention de se délester de ses activités de production d’énergies renouvelables terrestres aux États-Unis.
Le groupe, privatisé en 1990 et responsable du transport d’électricité en Angleterre et au Pays de Galles, prévoit d’investir £35 md (42 md€) d’ici 2031 pour moderniser le réseau électrique britannique. Ce projet vise notamment à relier les nouvelles infrastructures d’énergies renouvelables, en particulier l’éolien offshore, aux réseaux de distribution.
Finalisation prévue en 2025
La transaction devrait être finalisée au cours de l’année 2025, sous réserve des approbations réglementaires. Cette opération permettra à National Grid d’allouer davantage de capitaux à la transformation de ses infrastructures.
Le marché a réagi positivement à cette annonce, avec une légère hausse de 1,02 % du titre National Grid, qui atteignait 968 pence à 08h20 GMT.