National Grid finalise la cession de son réseau de gaz au Royaume-Uni

National Grid conclut la vente de ses dernières parts dans National Gas Transmission, confirmant son retrait du secteur gazier pour se concentrer sur les infrastructures électriques.

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National Grid clôt un processus de désengagement du secteur gazier avec la vente des 20 % restants de sa participation dans National Gas Transmission (NGT) à Macquarie pour environ 700 millions de livres sterling. Cette transaction fait suite à une série de cessions successives depuis mars 2022, qui avaient déjà vu la vente de 80 % de ces actifs. À travers cette stratégie, National Grid oriente ses investissements vers l’électricité, un secteur jugé plus aligné avec les perspectives de croissance et la transition énergétique du Royaume-Uni.
L’opérateur britannique, dans une logique de repositionnement, avait initialement cédé 60 % de NGT pour 4,2 milliards de livres à un consortium dirigé par Macquarie. En juillet 2023, une nouvelle tranche de 20 % avait été vendue pour 681 millions de livres. Le transfert complet de la propriété de NGT à Macquarie met donc un terme à la présence de National Grid dans la gestion du réseau de gaz au Royaume-Uni, illustrant un recentrage sur les actifs liés à l’électricité, secteur jugé plus stratégique.

Macquarie renforce sa position sur les infrastructures britanniques

Macquarie, fonds d’investissement australien connu pour sa gestion d’infrastructures énergétiques, devient l’unique propriétaire de NGT. Cette acquisition s’inscrit dans une tendance où les fonds d’investissement se tournent vers les actifs énergétiques jugés stables, notamment dans les infrastructures de transport de gaz. Bien que le secteur du gaz au Royaume-Uni continue de jouer un rôle important dans la production d’énergie, les évolutions à long terme pointent vers une réduction de la dépendance aux combustibles fossiles, notamment dans le cadre des objectifs de neutralité carbone du pays à l’horizon 2050.
Macquarie, déjà actif dans plusieurs projets d’infrastructures à travers le monde, voit cette acquisition comme une opportunité de consolider sa position au Royaume-Uni. Le fonds a déjà montré sa capacité à gérer des actifs énergétiques dans d’autres régions, et l’acquisition de NGT renforce son portefeuille dans le domaine des infrastructures énergétiques au Royaume-Uni.

Le secteur du gaz face à la transition énergétique

Le gaz reste une composante majeure du mix énergétique britannique, représentant près de 40 % de l’énergie consommée. Cependant, le secteur est en pleine mutation, avec une attention croissante portée à la décarbonation des infrastructures énergétiques. Alors que la demande en gaz pourrait diminuer sur le long terme, des technologies comme l’hydrogène ou le biogaz pourraient permettre de réutiliser et d’adapter les infrastructures existantes, telles que le réseau de NGT, pour des usages plus compatibles avec les objectifs climatiques.
L’évolution du réseau de gaz sous la gestion de Macquarie sera surveillée de près. Le fonds devra moderniser et adapter les infrastructures existantes pour intégrer ces nouvelles énergies. Ce processus pourrait inclure des investissements dans des technologies de stockage ou dans l’adaptation des réseaux pour accueillir des gaz moins polluants, comme l’hydrogène.

Impact pour National Grid et le marché de l’électricité

Pour National Grid, cette transaction s’inscrit dans un mouvement plus large de réorientation stratégique vers l’électricité. L’entreprise avait déjà amorcé cette transition en transférant la gestion de son réseau de transport électrique au gouvernement britannique. L’Opérateur national du système énergétique (Neso), nouvelle entité issue de cette restructuration, est désormais en charge de la planification et de l’équilibre du réseau électrique britannique.
National Grid suit ainsi une tendance observée chez plusieurs opérateurs d’infrastructures énergétiques en Europe, qui délaissent progressivement les actifs gaziers pour se concentrer sur des segments plus dynamiques, comme l’électricité et les technologies associées. La société britannique voit dans cette réorientation un moyen de mieux aligner ses activités avec les besoins croissants en infrastructures électriques, notamment en raison de l’électrification des transports et du développement des énergies renouvelables.

Perspectives pour les infrastructures énergétiques britanniques

La cession par National Grid de ses actifs gaziers soulève des questions quant à l’avenir des infrastructures de transport de gaz au Royaume-Uni. Si le gaz reste aujourd’hui un pilier essentiel de la consommation d’énergie, la transition énergétique en cours pousse les opérateurs à anticiper une baisse de la demande, à long terme, en raison de la montée en puissance des énergies renouvelables.
Le développement de technologies comme l’hydrogène pourrait offrir une nouvelle vie aux infrastructures gazières. Le gouvernement britannique soutient plusieurs projets de recherche dans ce domaine, qui visent à intégrer progressivement l’hydrogène dans le réseau de gaz naturel. Toutefois, ces projets sont encore au stade expérimental, et leur mise en œuvre à grande échelle pourrait prendre plusieurs années.
La vente du réseau de gaz à Macquarie reflète une transformation des priorités des grands opérateurs énergétiques. National Grid, en se concentrant sur l’électricité, mise sur un secteur où les perspectives de croissance sont soutenues par les politiques publiques et la demande accrue en infrastructures. De son côté, Macquarie devra adapter le réseau de gaz pour répondre aux futurs besoins en énergies propres, tout en continuant d’assurer un service fiable dans un contexte de mutation rapide du secteur.

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