Mitsubishi Logistics Co. a signé un contrat d’achat d’électricité virtuel (VPPA) avec JERA Cross Inc. portant sur l’équivalent de 8 mégawatts de production solaire. L’accord prévoit l’acquisition de certificats non fossiles (Non-Fossil Certificates, NFCs) liés à la production de ces installations, dont la mise en service n’a pas été précisée. Cette énergie sera injectée sur le marché de gros par JERA Cross, qui en assurera l’agrégation.
Mitsubishi Logistics continuera de s’alimenter en électricité via son fournisseur habituel, tout en compensant sa consommation dans la région du Kanto grâce aux NFCs. Ce contrat s’inscrit dans une série d’initiatives destinées à augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation électrique du groupe, qui s’élève à environ 140 GWh par an.
Une stratégie énergétique en expansion
En 2024, près de 40 GWh de cette consommation provenait de sources renouvelables, contre 10 GWh en 2022. Plusieurs installations du groupe sont déjà équipées de panneaux solaires en toiture. En septembre, Mitsubishi Logistics avait annoncé un premier contrat physique d’achat d’électricité hors site de 1 MW avec Kansai Electric Power Company Inc.
Dans son rapport intégré 2025, l’entreprise a prévu d’investir JPY19bn ($125mn) d’ici à l’exercice 2030 dans des mesures d’efficacité énergétique, des installations photovoltaïques en propre et des accords d’achat d’énergie. Ces investissements s’inscrivent dans une feuille de route visant à réduire la dépendance aux énergies conventionnelles.
Un partenaire actif dans l’agrégation solaire
JERA Cross, filiale à 100 % de JERA Co. Inc., le premier producteur d’électricité du Japon, joue un rôle central dans la facilitation des projets de décarbonation pour des partenaires industriels. L’entreprise s’est déjà associée à Yamato Transport Co. Ltd. pour soutenir le développement d’un pôle interne dédié aux énergies renouvelables.
JERA Cross a également coopéré avec Ryohin Keikaku Co. Ltd., société mère de la marque MUJI, dans le cadre d’un projet d’agrégation de production solaire développé via une coentreprise détenue à 80 % par MUJI et à 20 % par JERA. Ces activités s’inscrivent dans un modèle économique visant à optimiser la distribution d’énergie verte sur le marché de gros japonais.