Mines de charbon: une décision d’exploitation controversée de Woodhouse

Partager:

 /></p><p align=Mines de Charbon : la décision controversée de construire la nouvelle exploitation de Woodhouse

Mines de charbon : une décision d’exploitation controversée de Woodhouse.

Le charbon est une ressource énergétique importante pour le Royaume-Uni depuis de nombreuses années. Cette industrie, qui a fournis dans le passé des millions d’emplois, a fortement été réduite par la volonté londonienne d’atteindre un taux net zéro d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Cependant, l’entreprise West Cumbria Mining a décidé de construire la première nouvelle mine de charbon profonde du Royaume-Uni depuis plus de 30 ans. Une décision controversée et fortement critiquée.

Une mine de Charbon de 165 millions de livres sterling

Cette nouvelle mine, qui commencera à fonctionner début 2021, produira environ 2,5 millions de tonnes de charbon. La construction de cette installation, située sur un site côtier près de Whitehaven, dans l’ouest de Cumbria en Angleterre, débutera au deuxième trimestre de 2020. La construction sera financée, à hauteur de 14,7 millions de livres sterling, par des capitaux propres de EMR Capital Resources Fund 1. Ce dernier est un fonds de capital-investissement axé sur l’exploitation minière basée en Australie.

Une galerie profonde de 550m via l’ancienne mine de Sandwith Anhydrite

La nouvelle mine aura accès à des réserves offshore sous la mer d’Irlande. La production de charbon sera transportée vers une installation de chargement de train au terminal de vrac de Redcar par un convoyeur enterré de 2,2 km de long.

Un ajout d’1,8 milliard de livres au PIB du Royaume-Uni

Selon NS Energy, cette nouvelle exploitation générera 2,5 milliards de livres en exportations et dirigera 500 millions de livres de taxes vers les caisses de l’État. Une réussite économique importante selon l’entreprise qui fournira du charbon métallurgique pour les aciéries de Port Talbot, au Pays de Galles, et de Scunthorpe, en Angleterre. De plus la mine, qui aura une durée de vie minimale de 40 ans, emploiera 500 personnes directement et 2 000 travailleurs dans la chaîne d’approvisionnement, dont 80 % seront embauchés dans un rayon de 30 km autour du site.

 /></p><h2 align=Une décision remise en cause par le gouvernement britannique

Le conseil du comité de Cumbria a approuvé cette nouvelle mine de charbon en mars 2019, puis le 2 octobre 2020. Le promoteur avait, en effet dû modifier sa demande de planification à cause des contestations juridiques des militants et des préoccupations des groupes environnementaux. Le potentiel économique du projet est, notamment, soutenu par le député de Barrow, Simon Fell et le député de Copeland Trudy Harrison.

Malgré cela, Londres a bloqué temporairement cette demande. Le secrétaire au logement, Robert Jenrick, a affirmé qu’il se réservait le droit de revoir le permis de construire. Ce dernier a d’ailleurs rejeté la demande de construction d’une mine à ciel ouvert à Druridge Bay dans le Northumberland.

Un projet de mine fortement critiqué par les députés britanniques

Plusieurs députés se sont opposés à l’ouverture de ce nouveau site minier qu’ils qualifient de « catastrophique » pour l’environnement. Le député de South Lakes, Tim Farron, a d’ailleurs déclaré qu’il ferait pression sur Robert Jenrick pour mettre fin à ce projet. Les députés de Westmorland et Lonsdale l’ont soutenue dans cette décision.

« Il existe de bien meilleures façons de créer des emplois que celle-ci – surtout lorsque les améliorations technologiques et une baisse probable de la demande de charbon ne garantiront pas les 500 emplois complets pendant les 50 années à venir. En Cumbria, nous sommes le comté le plus venteux et le plus humide d’Angleterre, avec les rivières les plus rapides du pays – nos ressources naturelles et la force de notre industrie nucléaire pourraient créer beaucoup plus d’emplois dans le domaine des énergies renouvelables que cette mine ne le pourrait jamais. Si nous voulons pouvoir regarder nos enfants et petits-enfants dans les yeux et leur dire que nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour éviter un changement climatique catastrophique, nous devons nous résoudre à faire la seule chose qui a le plus de chances d’y parvenir, à savoir voter pour que les combustibles fossiles du Cumbria restent en sécurité dans le sol. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que ces projets de mine de charbon en Cumbria sont un échec catastrophique dans nos efforts collectifs pour faire face à l’urgence climatique »

 /></p></blockquote><h4 align=Une lutte pour le respect de la nouvelle politique climatique de la Grande-Bretagne

L’ouverture d’une nouvelle mine irait à l’encontre des nouveaux objectifs climatiques de Londres, soit atteindre le taux net zéro d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 selon Green Alliance. Pour cela l’État, en 2015, avait fermé la dernière mine de charbon profonde de Kellingley au North Yorkshire. Le but est de fermer les centrales électriques au charbon d’ici 2025. L’ouverture d’un nouveau site, qui produirait 8,4 millions de tonnes de CO2 par an, est donc un paradoxe.

« Les projets de nouvelles mines de charbon sont incompatibles avec les ambitions climatiques du Royaume-Uni et inutiles. Nous sommes en bonne voie pour éliminer progressivement le charbon de notre système énergétique d’ici 2025, et l’année dernière, la Grande-Bretagne a passé près de 4 000 heures sans utiliser le charbon pour l’électricité.»

WCM tente de prendre des contres mesures

Pour contrer ces allégations, le promoteur souhaite mettre en place des puits de carbone forestier, en plantant plus de 250 000 arbres chaque année. Un autre projet de ferme solaire a aussi émergé, qui, selon l’entreprise, compenserait plus de 25 % du CO2 émis.

« Les émissions provenant des opérations minières à Whitehaven « seraient très probablement un substitut à celles d’opérations similaires ailleurs plutôt qu’une source d’émissions supplémentaires. »

EDF lance son Technocentre nucléaire à Fessenheim, investissement estimé à 450 millions

EDF confirme la poursuite de son projet industriel à Fessenheim visant le recyclage de métaux très faiblement radioactifs, une première en France nécessitant des autorisations réglementaires spécifiques, après un débat public clos en février dernier.

NANO Nuclear signe un accord stratégique avec UrAmerica sur l’uranium argentin

NANO Nuclear Energy Inc. officialise sa collaboration avec UrAmerica Ltd. pour renforcer l'approvisionnement en uranium d'Argentine, visant à sécuriser les futures chaînes d'approvisionnement en combustible nucléaire à destination du marché américain.

SHINE et Standard Nuclear forment un partenariat stratégique sur le combustible recyclé

Les entreprises américaines SHINE Technologies et Standard Nuclear s'associent pour recycler l'uranium et le plutonium afin d'approvisionner en combustible avancé le secteur des réacteurs nucléaires et renforcer la sécurité énergétique nationale des États-Unis.
en_11408072047540

Des centrales nucléaires flottantes évaluées pour alimenter les régions méditerranéennes

L’American Bureau of Shipping et deux entreprises du secteur nucléaire étudient le déploiement potentiel de centrales nucléaires flottantes pour répondre aux besoins énergétiques des régions insulaires et côtières en Méditérannée, notamment via l'électricité et la désalinisation.

La Lituanie explore l’option nucléaire avec des petits réacteurs modulaires

La Lituanie met en place un groupe de travail chargé d’étudier la faisabilité de réacteurs nucléaires modulaires pour répondre à une demande d'électricité estimée à 74 TWh d'ici 2050.

Framatome remporte deux contrats majeurs pour prolonger l’exploitation nucléaire belge

Framatome obtient d'Electrabel deux importants contrats portant sur la modernisation et l'appui technique aux réacteurs nucléaires Tihange 3 et Doel 4, dans le cadre de leur prolongation décidée entre Engie et le gouvernement belge.
en_11407092055540

L’Égypte accélère le raccordement d’El-Dabaa au réseau national pour 2026

Le Caire renforce les travaux de connexion de la future centrale nucléaire d’El-Dabaa, projet de 4 800 MW mené avec Rosatom, afin d’injecter dès 2026 une production équivalente à environ sept % de l’électricité nationale.

EDF reporte au 13 août le redémarrage de l’EPR de Flamanville

EDF prolonge l’arrêt de l’EPR de Flamanville jusqu’au 13 août pour effectuer des vérifications techniques sur trois soupapes du circuit primaire principal du réacteur nucléaire, initialement prévu pour reprendre sa production cette semaine.

Les États-Unis sélectionnent Westinghouse et Radiant pour tester leurs micro-réacteurs nucléaires

Le Département américain de l’Énergie a désigné Westinghouse et Radiant Nuclear pour mener les premiers essais de micro-réacteurs nucléaires au sein du centre expérimental DOME, situé dans l’Idaho, avec un début opérationnel attendu au printemps 2026.
en_11403072047540

GE Vernova et Fortum lancent un projet nucléaire majeur en Scandinavie

GE Vernova Hitachi Nuclear Energy et Fortum annoncent un partenariat visant à préparer le déploiement potentiel de petits réacteurs modulaires en Finlande et en Suède, avec une entrée en service prévue dans les années 2030.

Energy Fuels extrait 638 700 livres d’uranium à la mine Pinyon Plain

Energy Fuels Inc. a annoncé une production record de 638 700 livres d’uranium durant le deuxième trimestre 2025 à sa mine de Pinyon Plain en Arizona, surpassant ainsi largement les prévisions initiales de rendement du site.

Argentine et Pérou renforcent leur coopération dans le secteur nucléaire civil

L'Argentine et le Pérou ont signé un accord élargissant leur coopération scientifique et technologique dans le domaine nucléaire civil, incluant des projets communs de recherche et des programmes de formation spécialisée pour le développement futur.
en_114029092033540

La Banque mondiale relance le financement du nucléaire après des décennies d’absence

Après plusieurs décennies sans financer de projets nucléaires, la Banque mondiale noue un partenariat stratégique avec l'AIEA pour soutenir techniquement et financièrement des pays intégrant l'énergie nucléaire à leur stratégie énergétique.

Séoul approuve le démantèlement définitif du premier réacteur nucléaire sud-coréen

La Commission sud-coréenne de sûreté nucléaire valide officiellement le démantèlement du réacteur numéro un de la centrale de Kori, initiant ainsi un chantier inédit pour l'industrie nationale, prévu pour durer jusqu'en 2037.

EnCore Energy relève sa production d’uranium et applaudit les réformes nucléaires texanes

Le producteur d’uranium enCore Energy dépasse trois mille livres quotidiennes à son complexe ISR d’Alta Mesa et voit dans trois nouvelles lois texanes un signal fort pour l’accélération des permis de production nucléaire.
en_114026092027540

L’AIEA confirme des inquiétudes autour du stock d’uranium enrichi iranien

L’Agence internationale de l'énergie atomique exprime des inquiétudes sur les stocks d’uranium enrichi de l'Iran après l'interruption brutale des inspections sur les sites clés, perturbés par des attaques récentes aux conséquences encore mal évaluées.

Inde : NPCIL prolonge au 30 septembre l’appel à propositions pour réacteur BSR

NPCIL annonce la prolongation au 30 septembre de la date limite pour les propositions industrielles concernant les réacteurs nucléaires compacts Bharat Small Reactors (BSR), en réponse à l’intérêt accru du secteur privé indien.

Brno rejette la plainte d’EDF sur le contrat nucléaire tchèque

Un tribunal régional a confirmé l’attribution à Korea Hydro & Nuclear Power de deux nouveaux réacteurs en République tchèque, écartant la contestation d’Électricité de France sur un marché de €16bn, étape décisive pour le programme énergétique national.
en_1140290958540-14-1

EDF anticipe une baisse immédiate de production nucléaire face à la canicule

Face à la montée des températures, EDF prévoit des réductions de production nucléaire dès début juillet, principalement dues aux contraintes thermiques des cours d’eau utilisés pour le refroidissement des centrales.

Fortum sélectionne Westinghouse pour étudier un réacteur AP1000 en Finlande

L’accord préliminaire lance la planification et l’évaluation du site pour un réacteur AP1000 adapté, après deux ans d’étude de faisabilité, et engage Westinghouse et Hyundai pour soutenir Fortum dans son expansion nucléaire régionale.