General Electric (GE) a indiqué mardi avoir encaissé une perte au troisième trimestre et a revu à la baisse ses prévisions annuelles de bénéfice, pâtissant des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et de l’inflation.
Le conglomérat américain, actif dans les secteurs de l’aviation, la santé et l’énergie, a perdu 55 millions de dollars de juillet à septembre.
Rapporté par action et ajusté des éléments exceptionnels, cela correspond à un bénéfice de 35 cents, loin des 46 cents anticipés par les analystes.
GE prévoit désormais que son bénéfice par action sera compris dans une fourchette située entre 2,40 et 2,80 dollars, contre 2,80 à 3,50 dollars précédemment, principalement en raison de frais de garantie et de réserves liés à son unité d’énergies renouvelables.
Parmi les facteurs susceptibles de perturber son activité, le groupe liste “les impacts liés à la pandémie de Covid-19, le risque de récession, l’inflation, les contraintes ou perturbations de la chaîne d’approvisionnement, la hausse des taux d’intérêt, la valeur de titres et d’autres actifs financiers (…), les prix du pétrole, du gaz naturel et d’autres matières premières et les taux de change”.
Le groupe a néanmoins augmenté son chiffre d’affaires sur le trimestre, celui-ci atteignant les 19,1 milliards de dollars (+3% en un an), mieux que les prévisions des analystes.
Il a pu compter sur la bonne santé de ses branches aéronautique et santé.
En revanche, le chiffre d’affaires de ses différentes activités dans le domaine de l’énergie (turbines nucléaires, à gaz, à vapeur et éoliennes) a baissé.
Le groupe a annoncé l’an dernier son intention de se scinder en trois entités distinctes, respectivement spécialisées dans l’aviation, la santé et l’énergie.
A Wall Street, l’action de GE montait de 1,7%, à 74,60 dollars, dans les échanges électroniques précédant l’ouverture.