Masdar signe un accord avec la Commission nationale d’investissement pour développer des projets photovoltaïques en Irak. Ces derniers, contribueront à la transition énergétique du pays.
Masdar développe des projets solaires en Irak
Masdar, l’une des principales sociétés d’énergie renouvelable au monde, annonce la signature d’un accord stratégique avec la République d’Irak. L’objectif : développer des projets solaires photovoltaïques dans le pays, avec une capacité minimum de 2 GW.
Une cérémonie virtuelle a été organisée pour célébrer la signature des chefs d’accord. Ils ont été ratifiés par le Ministre de l’électricité et la Présidente de la Commission nationale des investissements pour la République d’Irak. Le PDG de Masdar, Mohamed Jameel Al Ramahi, a, lui aussi, signé l’accord.
Un partenariat prometteur
Ce partenariat devrait largement profiter au pays. SE Suhail Al Mazroui, Ministre de l’Énergie des Émirats arabes unis, a d’ailleurs déclaré :
« Nous sommes reconnaissants au gouvernement irakien d’avoir donné à Masdar l’opportunité de contribuer à la mise en œuvre de la stratégie de la République d’Irak en matière d’énergies renouvelables. »
D’autant que la société est forte de son expérience. En effet, pionnière dans le développement de projets d’énergie propre, elle est désormais active dans plus de 30 pays. Qui plus est, sa valeur s’élève à plus de $20 milliards, avec une capacité de production supérieure à 11 GW.
L’Irak vers la transition énergétique
Cet accord s’inscrit dans le plan de transition durable de l’Irak 2021-2030. En effet, le pays vise, entre autres, à produire 10 GW d’énergie solaire d’ici à 2025.
À ce sujet, SE Ihsan Abdul Jabbar Ismail, Ministe du Pétrole de la République d’Irak, a déclaré :
« Le gouvernement a l’intention d’augmenter et d’améliorer la production nationale d’énergie propre. Grâce à cet accord (…) nous allons générer 2 GW d’énergie solaire grâce à des projets dans le centre et le sud de l’Irak. L’Irak vise 20 à 25% d’énergie provenant de sources renouvelables, plutôt que de combustibles fossiles, soit l’équivalent de 10 à 12 GW. Cet accord (…) est une étape importante dans le développement du secteur des investissements dans les énergies propres et l’exploitation de l’énergie solaire en Irak. »
SE Suha Al-Najar, Présidente de la Commission nationale des investissements pour la République d’Irak, a quant à elle ajouté :
« Le projet garantit une production d’énergie propre et durable pour différentes régions d’Irak et déplace les émissions de dioxyde de carbone résultant de la production de combustibles fossiles. Le projet fournira également de nouveaux emplois dans le secteur de l’énergie, avec une main-d’œuvre pour la construction et l’exploitation du projet au-delà de 2000. »
Cet accord devrait donc permettre à l’Irak d’accélérer sa transition énergétique pour ainsi répondre à son plan de transition durable. Le pays a déjà témoigné sa volonté de changement en ratifiant cette année l’Accord de Paris sur le climat.