Le gouvernement marocain a approuvé six projets d’hydrogène vert pour un montant total de 319 milliards de dirhams (32,5 milliards de dollars). Ces projets s’intègrent dans la stratégie nationale visant à développer une industrie locale compétitive et à renforcer les exportations d’énergie vers les marchés internationaux.
Des investisseurs internationaux impliqués
Les entreprises sélectionnées incluent des acteurs internationaux et nationaux. Le consortium composé d’Ortus (États-Unis), Acciona (Espagne) et Nordex (Allemagne) sera impliqué dans la production d’ammoniac. Un second groupement associe Taqa (Émirats arabes unis) et Cepsa (Espagne) pour la production d’ammoniac et de carburants industriels. La société marocaine Nareva concentrera ses investissements sur l’ammoniac.
Deux autres investisseurs, Acwa Power (Arabie saoudite) et un consortium chinois regroupant UEG et China Three Gorges, se consacreront à la production d’acier vert et d’ammoniac. Ces projets s’inscrivent dans la politique du Maroc visant à structurer le marché de l’hydrogène vert tout en attirant des capitaux étrangers.
Accès au foncier et cadre réglementaire
Chaque projet bénéficiera d’un accès foncier allant jusqu’à 30 000 hectares. Un cadre contractuel spécifique a été mis en place afin d’optimiser l’utilisation des ressources et d’assurer un développement conforme aux engagements pris avec les investisseurs. Le gouvernement a également identifié 1 million d’hectares dédiés au développement de l’hydrogène vert, dont 300 000 hectares sont mis à disposition en première phase.
Un positionnement stratégique sur les marchés mondiaux
Grâce à ses ressources solaires et éoliennes, le Maroc cherche à se positionner parmi les principaux fournisseurs mondiaux d’hydrogène vert et de ses dérivés. Ces projets devraient favoriser la création d’emplois et le développement d’une industrie locale tout en soutenant les ambitions du pays en matière d’exportation vers l’Europe et d’autres marchés stratégiques.